USA : Hillary Clinton, ministre des Affaires Étrangères de Barack Obama

Publié le par Jerome moreno herrero

En dépit d'une féroce compétition interne, ces 2 politiciens mondialistes partagent une même vision de la société et exécrent les identités nationales

Malgré d'âpres luttes intestines, ces 2 politiciens mondialistes partagent une même vision de la société et exècrent les identités nationales


Selon le quotidien américain “New-York Times”, la sénatrice de l’État de New-York Hillary Clinton a accepté un futur poste de secrétaire d’État à la Maison Blanche tandis que son prochain locataire dévoilerait les noms de ses futurs ministres après la célébration populaire de Thanksgiving. Rivale malheureuse de Barack Obama dans l’investiture interne au Parti Démocrate, Hillary Clinton remplacerait donc à ce poste stratégique la mondialiste interventionniste Condoleeza Rice.

Lors de 2 rencontres discrètes tenues à Chicago (Illinois) dans le bureau du cabinet de transition de Barack Obama, l’ancienne première dame des USA a donné son accord pour occuper ce poste stratégique et à hauts risques  diplomatiques. Son approbation rapide mettrait un terme à la terrible fracture qui s’était crée au sein des Démocrates en raison d’une compétition féroce entre le sénateur de l’Illinois et l’ambitieuse Hillary.

Néanmoins cette fracture n’était pas d’ordre idéologique car ces 2 prétendants à la Maison Blanche partagent une vision commune de la politique tant interne que diplomatique. Chacun avait usé de surenchère démagogique tandis que Hillary avait flirté avec un certain “populisme”. Sur le plan de la morale et des valeurs sociales, ces 2 hiérarques démocrates défendent farouchement l’avortement, les “droits” des homosexuels comme des “minorités visibles” ainsi qu’un laxisme démagogique vis à vis des immigrés clandestins et des “Latinos”. Sur le plan économique, ils défendent un renforcement de l’interventionnisme étatique, technocratique et fédéral ce qui aboutit à une diminution des traditionnelles libertés publiques.

Sur le plan diplomatique et international, Obama et sa future secrétaire d’État devront affronter la question de la présence controversée des troupes américaines en Irak et en Afghanistan. Créeront-ils un nouveau champ de batailles au Pakistan comme l’avait brièvement évoqué Barack Obama durant sa campagne présidentielle ?. Quelle sera la politique officielle au sujet de l’Iran, véritable bouc-émissaire des faucons sionistes et néo-conservateurs belliqueux.

En revanche le poids des lobbies et des divers organismes plus au moins occultes ne devrait pas diminuer. Depuis plusieurs décennies, le Council of Foreign Relations (CFR), Bildelberg et Trilatérale œuvrent quotidiennement dans l’ombre des politiciens et économistes influents afin de faciliter la progression du mondialisme et d’établir un monde unipôlaire. Cette politique impérialiste est dangereuse pour les traditionnelles nations européennes ou d’autres continents car elle n’admet aucune contradiction, aucun obstacle pour les visées mondialistes.

Afin d’affaiblir et à terme d’éradiquer les pays européens à forte identité historique, les politiciens mondialistes des USA soutiennent activement l’entrée de la Turquie au sein de l’Union Européenne. L’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) constitue le bras armé des mondialistes afin d’établir leur monde unipôlaire dans lequel toute identité nationale est bannie. Comme la Russie a retrouvé une certaine stature diplomatique sur la scène internationale grâce aux politiques volontaristes et audacieuses de Vladimir Poutine et de Dmitri Medvedev, elle est devenue une véritable bête noire à abattre pour les mondialistes apatrides. Cette haine viscérale des mondialistes américains pour les Slaves et la fierté russe retrouvée, explique leur acharnement à soutenir un État fantoche et mafieux comme le Kosovo. Elle explique également cet empressement frénétique à établir des bases radars et des missiles intercepteurs dans certains pays d’Europe centrale et orientale, afin d’encercler militairement la Russie.

La politique étrangère américaine, qu’elle soit dirigée en apparence par des Républicains ou des Démocrates depuis le bureau ovale de la Maison Blanche, ne connaît aucune rupture majeure mais une continuité logique puisqu’elle est l’héritage idéologique de la fameuse doctrine Monroe (1823). En outre depuis 1988, on retrouve les mêmes politiciens républicains et démocrates “aux commandes”.

George Bush sénior succéda à Ronald Reagan en 1988 et fut battu en 1992 par le démocrate gauchiste Bill Clinton. Ce pitoyable et terne politicien occupa la Maison Blanche durant 8 ans de 1992 à 2000. Durant cette période, Hillary qui n’était pas encore sénatrice de l’Etat de New-York, joua un rôle de conseiller occulte non négligeable. A l’automne 2000 c’est George W. Bush Junior qui fut élu à une courte majorité fort contestable face à l’écolo-mondialiste Al Gore. Jouant sur les peurs consécutives aux attaques terroristes et islamistes du 11 septembre 2001, il fut réélu à une trés confortable majorité à la tête des USA. En 2008 l’investiture démocrate fut une lutte impitoyable et sans concession entre Barack Obama et l’épouse de Bill Clinton. Même si Hillary Clinton dut jeter l’éponge après un suspens insoutenable, elle s’arrange à être incontournable dans la vie politique américaine comme le démontre ce future poste clé de secrétaire d’État. Dans le même temps, il faut savoir que Bill Clinton n’a pas pris sa retraite politique et qu’il sera un conseiller influent de son épouse.

Publié dans Euro-mondialisme

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