Économie : hausse du chômage dans l’UE des 27 et aux USA

Publié le par Jerome moreno herrero

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La technocratie apatride de Bruxelles est directement responsable de la hausse vertigineuse du chômage, de la désertification économique et des délocalisations industrielles

 

Selon les statistiques officielles de l’EUROSTAT (Office des Statistiques des Communautés Européennes) publiées jeudi 1er octobre 2009, le taux de chômage a atteint 9,6 % en août 2009 dans l’eurozone des 16 et 9,1 % dans l’UE des 27. En août 2009, l’UE des 27 compte officiellement 21.872.000 chômeurs dont 15.165.000 dans l’eurozone des 16.

Selon les statistiques officielles du Département d’État, le taux de chômage des USA a atteint 9,8 % en septembre 2009. Les USA comptent officiellement 15,1 millions de chômeurs en septembre 2009. Le taux de chômage dépasse la barre fatidique des 10 % dans 14 États ainsi qu’à Washington (District of Columbia). En août 2009, le taux de chômage californien a pulvérisé un nouveau record avec 12,2 % (contre 11,6 % et 11,9 % en juin et juillet 2009). Malgré une  reprise économique perceptible dans certains secteurs, le chômage augmente inéluctablement et représente le plus grand défi pour l’administration démocrate de Barack Obama.


UE et eurozone : chômage de 9,1 % et 9,6 % en août 2009

En août 2009, le taux de chômage de l’UE des 27 a atteint 9,1 % contre 9 % le mois précédent. Entre juillet et août 2009, l’UE comptabilise 236.000 chômeurs supplémentaires.  L’UE des 27 enregistre son taux le plus élevé depuis mars 2004.

En août 2008, le taux de chômage était de 7 % dans l’UE des 27. En douze mois, ce taux a grimpé vertigineusement (+2,1 %) dans l’UE des 27 qui compte officiellement 21.872.000 chômeurs. L’UE des 27 a comptabilisé 5.008.000 chômeurs supplémentaires entre août 2008 et 2009.

En août 2009, le taux de chômage dans l’eurozone des 16 a atteint 9,6 % contre 9,5 % le mois précédent. Entre juillet et août 2009, l’eurozone compte 165.000 chômeurs supplémentaires..Il s’agit du taux le plus élevé depuis mars 1999 dans l’eurozone, qui compte officiellement 15.165.000 chômeurs. Entre août 2008 et 2009, l’eurozone a comptabilisé 3.224.000 chômeurs supplémentaires.

Lorsque la crise financière avait éclaté aux USA à l’automne 2007, les technocrates apatrides de Bruxelles avaient martelé que l’appartenance à l’UE et à l’eurozone protégerait ses États membres contre les conséquences les plus nocives de cette crise systémique globale. En résumé, l’Europe des 27 aurait constitué une bulle de prospérité face aux turbulences financières mondiales. En réalité, l’euro-mondialisme apatride et le libre-échangisme ultralibéral ont exacerbé les conséquences les plus néfastes de cette crise économique mondiale. Par conséquent, le chômage augmente vertigineusement, la désertification économique s’intensifie dans certaines régions industrielles (Lorraine, Franche-Comté, Picardie et Nord-Pas-de-Calais) et les délocalisations industrielles et technologiques s’accélèrent inexorablement au profit de nations émergentes (Chine, Inde) ou du Tiers-Monde.

Sur douze mois, aucun État de l’UE des 27 ne fut épargné par la hausse du chômage. En août 2009, les taux les plus faibles furent enregistrés aux Pays-Bas (3,5 %), en Autriche (4,7 %) et les plus élevés en Lettonie (18,3 %) et en Espagne (18,9 %). Dirigé depuis le 17 avril 2004 par le premier ministre socialiste José-Luis Rodriguez Zapatero, l’Espagne subit de plein fouet la récession économique. Entre les seconds trimestres de 2008 et 2009, le chômage a enregistré une hausse spectaculaire en Lettonie (de 7,4 % à 18,3 %). En Lettonie, la crise économique a provoqué de sérieux remous politiques et sociaux qui avaient abouti à la démission du premier ministre Ivars Godmanis le 20 février 2009.

Entre les seconds trimestres de 2008 et 2009, les hausses les plus faibles furent enregistrées en Belgique (de 7,5 % à 7,9 %) et en Allemagne (de 7,2 % à 7,7 %).

Outre la Lettonie, l’Estonie subit une hausse vertigineuse de son taux de chômage (de 4,1 % à 13,3 %). Séduits par le mirage euro-atlantiste, les trois Pays Baltes (Lituanie, Lettonie et Estonie) avaient intégré l’OTAN le 29 mars 2004 et l’UE le 1er mai 2004. À l’instar des autres pays d’Europe centrale et balkanique, les Pays Baltes allèrent de Charybde en Scylla puisque ces trois anciens territoires de l’URSS (alors membres du Pacte de Varsovie) subissent désormais la dictature euro-mondialiste de Bruxelles, prodrome du Nouvel Ordre Mondial américanisé.

 

Campement à la périphérie de Sacramento (capitale politique de la Californie) de chômeurs devenus sans-abris. A l'opposé d'une élite cosmopolite et mondialiste, le patriotisme est fortement ancré au sein des couches les plus populaires et dans les Etats les plus ruraux

Campement à la périphérie de Sacramento (capitale politique de la Californie) de chômeurs devenus sans-abris. À l'opposé d'une élite cosmopolite et mondialiste, le patriotisme est fortement ancré au sein des couches les plus populaires et dans les États les plus ruraux

 

USA : chômage de 9,8 % en septembre 2009

Le taux de chômage a atteint 9,8 % aux USA en septembre 2009. Même si la hausse de 0,1 % par rapport au mois précédent parait minime, ce taux est le plus catastrophique aux États-Unis depuis juin 1983 durant le premier mandat présidentiel du Républicain Ronald Reagan (6 février 1911-5 juin 2004). Comme les USA subirent la pire récession économique depuis la grande dépression des années 1930, certains économistes avaient même prévu un taux supérieur à 10 % sur l’ensemble des USA.

Selon les données officielles du Département d’État, les USA comptent officiellement 15,1 millions de chômeurs. Depuis l’éclatement de la crise financière en décembre 2007, le nombre de chômeurs américains s’est accru de 7,6 millions et le taux de chômage a doublé pour atteindre 9,8 % en août 2009.

En dehors du secteur agricole, les USA ont détruit 260.000 emplois en septembre 2009 contre 201.000 le mois précédent. Les pertes les plus dramatiques concernent trois secteurs : la construction (-64.000 emplois), la fonction publique (-53.000 emplois) et l’industrie manufacturière (-51.000 emplois).

Selon une déclaration officielle du Département du Travail publiée le 18 septembre 2009, 14 États et la capitale Washington avaient un taux de chômage supérieur à 10 % en août 2009.

 

Le Républicain John McCain et le Démocrate Barack Obama représentent deux faces complémentaires d'un même Système, acquis à une géopolitique mondialiste et unipolaire ainsi qu'au multicultarisme destructeur des identités nationales

Le Républicain John McCain et le Démocrate Barack Obama représentent deux faces complémentaires d'un même Système, acquis à une géopolitique mondialiste et unipolaire ainsi qu'au multicultarisme destructeur des identités enracinées

 

Située sur la façade Pacifique et limitrophe du Mexique, la Californie subit de plein fouet la récession économique et le chômage structurel. En janvier 2009, le taux californien dépassait déjà 10,1 %. En juin et juillet 2009, il atteignait respectivement 11,6 % et 11,9 %. Selon le site officiel du Département californien du Travail, ce taux culmine à 12,2 % en août 2009 et représente un indice alarmant dans l’État américain le plus peuplé et jusqu’à présent réputé pour son inoxydable dynamisme économique, industriel et commercial (nombreux échanges Asie-Pacifique).

Alors que l’économie américaine montre des signes tangibles de reprise, certains employeurs continuent de licencier et d’autres hésitent à recruter en raison de la gravité exceptionnelle de la récession économique. Après avoir multiplié les promesses les plus démagogiques durant sa campagne présidentielle de 2008, Barack Obama est particulièrement attendu sur les terrains économique et social.

Depuis son entrée officielle en fonction en janvier 2009, l’administration Démocrate n’est pas parvenue à juguler les effets les plus nocifs de la crise systémique globale. On assiste donc conjointement à une hausse spectaculaire du chômage structurel, à une précarisation accrue de travailleurs déclassés et à une explosion du nombre de sans-abris dans les périphéries semi-urbaines des mégalopoles tentaculaires ou dans les zones rurales.

Bien que de nombreux économistes confirment un net retour de la croissance du PIB dès le troisième trimestre de 2009, le président de la Réserve Fédérale Américaine (FED) Ben Beranke a déclaré jeudi 1er octobre 2009 que même une croissance de 3 % lors des prochains trimestres serait insuffisante pour enrayer l’inexorable hausse du chômage. Selon Beranke, le taux de chômage américain continuera de dépasser les 9 % jusqu’à la fin de l’année 2010. Pendant ce temps, Barack Obama continue de multiplier les déclarations médiatiques les plus inconsistantes.

Publié dans Euro-mondialisme

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I
<br /> Une hausse du chomage préoccupante. L'impact sur la consommation ne sera pas sans conséquence. Il existe une total discordance entre les statistiques macroéconomiques et la réalité. Un système basé<br /> uniquement sur la course au profit détruit l'ensemble des valeurs humaines<br /> <br /> <br />
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