Hélicoptère de police abattu à Rio de Janeiro : aujourd’hui au Brésil, demain dans le 9-3 ?

Publié le par Jerome moreno herrero

Contraste social abyssal entre les prospères quartiers d'affaire et les bidonvilles (favelas) de Rio de Janeiro

Contraste social abyssal entre les prospères quartiers d'affaire et les bidonvilles (favelas) de Rio de Janeiro

 

Samedi 17 octobre 2009, un hélicoptère de police fut abattu dans un bidonville du nord de Rio de Janeiro lors d’une fusillade entre trafiquants de drogue. Deux policiers moururent dans cette attaque inédite au Brésil. L’insécurité dans les bidonvilles tentaculaires (favelas) de Rio constitue une question d’autant plus inquiétante que le CIO réuni à Copenhague le 2 octobre 2009 avait annoncé que les Jeux Olympiques d’été de 2016 seront organisés dans cette municipalité entre les 5 et 21 août 2016.

Cet acte criminel aurait très bien pu se dérouler dans une de ces banlieues ethniques surarmées de Seine-Saint-Denis ou d’Île-de-France.


Hélicoptère de police abattu dans une zone de non droit à Rio de Janeiro

Les bidonvilles (favelas) de Rio et d’autres villes brésiliennes constituent des zones de non droit contrôlées par des réseaux criminels très puissants et organisés. Contrairement à la France de l’UMPS, une volonté politique existe au Brésil afin de juguler une criminalité violente et croissante. Après sa confortable élection à la magistrature suprême lors du second tour du scrutin présidentiel le 27 octobre 2002 (61,3 %, 52.772.475 voix), l’ancien syndicaliste trotskiste Luiz Iniácio Lula Da Silva n’a nullement négligé les questions de sécurité publique.

Samedi 17 octobre 2009, dix trafiquants de drogue s’entretuèrent dans un bidonville dénommé « Colline des singes » dans la périphérie septentrionale de Rio de Janeiro. Ces criminels brûlèrent huit autobus urbains afin de faire diversion et de ralentir l’intervention policière. Il s’agit d’une tactique de guérilla parfaitement maîtrisée dans les banlieues ethniques « françaises », « belges » et « britanniques ».

Même si la police brésilienne manque parfois de moyens, elle est fermement décidée à combattre une criminalité extrêmement violente dans les bidonvilles multiethniques de Rio et d’autres agglomérations urbaines. Alors que l’hélicoptère de surveillance de la police survolait ce bidonville au nord de Rio, il fut touché par une balle au cours de la fusillade entre criminels. L’hélicoptère s’enflamma lors de son atterrissage sur un terrain de football. Deux policiers décédèrent, quatre autres membres de l’équipage dont le pilote furent blessés. L’un des policiers se trouve actuellement entre la vie et la mort. Selon le major Oderlei Santos de la police militaire, un tel acte criminel constitue une première au Brésil.

 

Président du Brésil depuis le 1er janvier 2003, l'ancien métallurgiste et sundicaliste Luiz Iniacio Lula Da Silva (d) visita le 13 avril 2006 la Compagnie brésilienne d'aluminium

Président du Brésil depuis le 1er janvier 2003, l'ancien métallurgiste et syndicaliste Luiz Iniácio Lula Da Silva (d) visita le 13 avril 2006 la Compagnie brésilienne d'aluminium

 

Lors d’une conférence de presse, le commandant général de la police militaire annonça le déploiement de forces supplémentaires afin de contrôler la situation et de combattre cette criminalité en expansion. Dans la foulée, 3.500 soldats brésiliens furent mobilisés afin de renforcer la sécurité dans ces zones de non droit.

Cette insécurité permanente dans les bidonvilles préoccupe les autorités politiques brésiliennes d’autant plus que la municipalité de Rio de Janeiro organisera les Jeux Olympiques de l’été 2016 entre les 5 et 21 août 2016. Les Jeux Paralympiques se dérouleront également à Rio entre les 7 et 18 septembre 2016. Huitième président du Comité International Olympique (CIO), le comte Jacques Rogge effectua cette annonce à Copenhague dans l’après-midi du 2 octobre 2009 à l’issue de la 121e session du CIO.

La candidature de Rio fut validée lors du troisième tour par 66 voix contre 32 pour Madrid. Rappelons qu’à l’issue du premier tour, Madrid recueillit 28 voix, Rio 26, Tokyo 22 et Chicago 18. Après l’élimination du fief électoral de Barack Obama, un second tour départagea Rio (46 voix), Madrid (29 voix) et Tokyo (20 voix).

Après cet acte criminel gravissime dans la périphérie de Rio, les autorités politiques et policières intensifieront leurs actions de contrôle et de lutte contre le grand banditisme au Brésil.

Signalons que le Brésil est une nation multi-ethnique, où l’insécurité constitue un fléau. Les bidonvilles ont des populations quasi-exclusivement multi-ethniques. Bien que les municipalités et les autorités politiques de gauche comme de droite aient préconisé des solutions sociales, la criminalité et l’insécurité perdurèrent dans ces zones de non droit tentaculaires, coincées entre les luxueux quartiers d’affaire et les pentes ascendantes de collines couvertes de jungle tropicale.

Au Brésil, un gouvernement de gauche n’hésite pas à prôner des solutions fortes et à envoyer concrètement des renforts militaires pour tenter d’installer un minimum de sécurité dans ces zones. En France, l’UMPS critique avec virulence les solutions « sécuritaires » et prône depuis plus de 35 ans des politiques sociales dispendieuses et éculées. L’argent des contribuables français est sciemment englouti dans les multiples zones de non droit d’Île-de-France ou de province.

 

Fn contre insécurité

 

Au regard de la banalisation et de l’escalade de violences urbaines dans les banlieues ethniques « françaises », cet acte criminel de Rio pourrait très bien se dérouler prochainement dans l’une des multiples zones de non droit du fameux 9-3 en proie à un ethno-communautarisme agressif et à une islamisation galopante.  Si une telle situation se produisait demain en Seine-Saint-Denis, dans les quartiers Nord de Marseille ou à Vaulx-en-Velin, la classe politicienne de l’UMPS verserait quelques larmes de crocodiles pour le décès de policiers dans l’exercice de leurs fonction et le ministre de l’Intérieur les décorerait à titre posthume. Aussitôt après, cette même classe politicienne pourfendrait à l’unisson les solutions de fermeté (envoi de l’armée et répression contre la criminalité organisée) et prônerait sans vergogne leur utopie sociale dispendieuse (« il faut plus de moyen pour les ‘quartiers’ défavorisés »). La politique d’ouverture (à gauche toute) et la présence visible de la gauchiste immigrationniste Fadela Amara constituent des preuves indubitables que le gouvernement sarkozyste se situe dans la droite ligne de tous ces prédécesseurs de l’UMPSC.

Dans des sociétés multi-ethniques comme au Brésil et dans la France actuelle, les solutions dites sociales se révélèrent complètement inefficaces et budgétivores. Seul un gouvernement du FN s’attaquera avec succès à l’insécurité galopante, renverra les clandestins et initiera un processus inéluctable d’inversion des flux migratoires. Avec Sarkozy et sa clique de parvenus, l’insécurité progressera inexorablement en raison de la primauté de la prévention sur la répression. Avec le FN, la sécurité-première des libertés dans une nation civilisée sur les cinq continents-constituera une priorité politique et s’appliquera pour tous les Français sans distinction d’origine (et les étrangers en situation régulière, respectueux de nos lois).

Publié dans Nouvelles mondiales

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E
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N
<br /> J'ai bcp appris de votre article,merci pour le partage!<br /> <br /> <br />
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C
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