Somalie islamiste : l’UNICEF dénonce la lapidation publique d’une fillette violée

Publié le par Jerome moreno herrero

La lapidation des femmes est encore monnaie courante dans certains pays d'Islam (péninsule arabique, corne de l'Afrique)

La lapidation des femmes est encore monnaie courante dans certains pays d'Islam (péninsule arabique, corne de l'Afrique)


La Somalie (corne de l’Afrique orientale) est un “État” islamiste de non-droit politique et juridique dont les côtes servent de base arrière aux pirates du golfe d’Aden et de l’Océan Indien. Ravagée par la famine et d’interminables guerres civiles, l’islamisme le plus radical y a fait souche. Les lapidations et autres exactions barbares y sont banales, comme l’atteste ce communiqué de l’UNICEF.


L’organisation internationale, chargée de la protection des enfants et adolescents à travers la planète, a condamné dans son communiqué la lapidation publique d’une fillette somalienne de 13 ans victime d’un viol. Le 27 octobre 2008, après avoir été déclarée coupable d’adultère, cette malheureuse fillette fut lapidée jusqu’à son décès dans un stade bondé à Kismayoo (ville portuaire de 70.000 habitants située à 528 km au sud-ouest de Mogadiscio sur l’Océan Indien). Elle avait été violée en toute impunité par 3 hommes alors qu’elle cheminait à travers la capitale vers la maison de sa grand-mère. Après cette agression, elle demanda la protection des autorités qui l’accusèrent d’adultère et la condamnèrent à mort.

Le représentant de l’UNICEF en Somalie, Christian Balslev-Olesen déclara qu’il “s’agit d’un tragique et lamentable incident”. Cet acte barbare illustre avec acuité l’extrême vulnérabilité des filles et femmes somaliennes, pour lesquelles la violence sexuelle et diverses discriminations basées sur leur sexe sont intensifiées par des conflits chroniques et des déplacements forcés. Malheureusement dans ce pays islamiste en proie à l’anarchie politique et judiciaire, les violences à caractère sexuel sont d’une banalité révoltante pour les femmes et jeunes filles, automatiquement écartées des services sociaux et sanitaires.

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF en est l’acronyme anglophone) est une agence internationale fondée en 1946 et sous tutelle de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Chargé de la protection de l’enfance et de l’adolescence, de l’éducation de base pour les filles et les garçons, l’UNICEF dénonce tous les abus et exploitations (travail, sexuel, maltraitance) dont sont victimes les mineurs tant dans les pays développés que dans les pays émergents du Tiers-Monde. C’est ainsi qu’elle participa étroitement à l’élaboration, à la conception et à la rédaction de la convention universelle des droits des enfants. La californienne Ann Veneman, ancienne secrétaire d’État à l’agriculture de 2001 à 2005 sous le premier mandat de G.W. Bush, est la directrice exécutive de l’UNICEF depuis mai 2005.


Bref aperçu du contexte historique et politique de la Somalie

A travers les siècles l’Éthiopie et la Somalie se disputèrent le plateau steppique et désertique de l’Ogaden. Au cours du XIXe siècle la Somalie était convoitée par l’Égypte, le Royaume-Uni et l’Italie. En 1887 se constitua la Somalie britannique (Somaliland) avec Hargeisa comme capitale tandis qu’en 1905 naquit la Somalie italienne (Somalia). En 1925 la Somalie italienne s’agrandit au Sud avec le territoire de “Trans-Jubba” où se situe le port de Kismayoo. De 1941 à 1950 la Somalie fut gouvernée par les Britanniques puis l’ONU chargea l’Italie d’administrer ce territoire pendant 10 ans de 1950 à 1960.

La Somalie proclame son indépendance en 1960. Le “Somaliland” et la “Somalia” fusionnent tandis que le nouvel État soulève des prétentions territoriales sur l’Ogaden. En 1969 une junte militaire effectue un coup d’État et installa le  marxiste Mohammed Siyad Barre qui se maintiendra au pouvoir jusqu’en 1991. Son “règne” clanique est marqué par la guerre de l’Ogaden (1977-1978) opposant son pays à l’Éthiopie soutenue par l’URSS.

En 1991, le nord du pays fit sécession sous le nom de “Somaliland” avec Hargeisa comme capitale tandis que Barre est renversé la même année. La Somalie sans gouvernement central depuis 1991 est en proie aux conflits claniques, à la guerre civile tandis que les islamistes se sont emparés du pouvoir.


L’intervention de l’ONU et l’échec de l’ingérence humanitaire.

En avril 1992, l’ONU envoya une mission “humanitaire” en Somalie afin de juguler la famine. En décembre 1992, sous mandat de l’ONU l’armée américaine débarque à Mogadiscio.  Cette intervention baptisée “Restore Hope” aurait été motivée par “le droit international d’ingérence humanitaire”, notion floue et contestable défendue par notre ineffable Docteur Kouchner. C’est d’ailleurs à cette époque que ce pitoyable personnage porta des sacs de riz sur son dos devant une profusion de caméras. Le 3 octobre 1993 se déroula la désastreuse “bataille de Mogadiscio” au cours de laquelle les soldats US des Forces Spéciales subirent de lourdes pertes. Du coup le piètre Bill Clinton retira l’ensemble des troupes américaines tandis que l’ONU envoya une illusoire force de maintien de la paix. Impuissante à juguler les luttes claniques et la violence endémique, l’ONU se retira au bout de 2 ans en 1995.

En 1998, le Puntland (nord-est) proclame unilatéralement son indépendance. Ce Puntland est une zone de non droit, repaire de bandits et de pirates islamistes qui rançonnent les navires de pêche et de commerce français et occidentaux dans le golfe d’Aden et l’Océan Indien.

Enfin le 10 octobre 2004 les parlementaires somaliens en exil se réunissent à Nairobi (capitale du Kenya) pour élire le nouveau président Abdullahi Yusuf Ahmed, un militaire de 70 ans alors président du Puntland. Depuis son élection ce  président fantoche vit tranquillement à Nairobi et n’a jamais mis les pieds en Somalie tandis que les institutions officielles de son pays continuent de siéger au Kenya !


Carte géographique et politique de la Somalie (capitale Mogadiscio)

Carte géographique et politique de la Somalie (capitale Mogadiscio)

Publié dans Islamisme

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