Commémoration du 11 septembre à Londres : collusion entre islamophobie et néo-conservatisme atlanto-sioniste

Publié le par Jerome moreno herrero

 

Emeutiers islamo-gauchistes à Harrow le 11 septembre 2009. Cliché de Green Arrow.

Émeutiers islamo-gauchistes à Harrow le 11 septembre 2009. Cliché de Green Arrow.

 

De violents affrontements entre jeunes musulmans encadrés par des extrémistes « anti-fascistes » et des activistes occidentalistes influencés par les thèses néo-conservatrices se sont déroulés à proximité d’une nouvelle mosquée dans le district multi-ethnique de Harrow (nord-ouest de Londres). La population britannique de souche (white british) est devenue minoritaire dans le Grand Londres. La capitale britannique comprend de nombreux districts gangrenés conjointement par l’ethno-communautarisme et l’islamisation galopante, conséquences de l’immigration-invasion encouragée par les Conservateurs et accélérée par les Travaillistes. Composés d’activistes opposés à l’islamisation progressive de nos sociétés européennes, les groupuscules SIOE (Arrêt de l’islamisation de l’Europe) et EDL (Ligue de Défense Anglaise) relaient les thèses des néo-conservateurs et des faucons sionistes comme Daniel Pearl.


Brève présentation de Harrow, district du « Londonistan »

Formé en 1934 et jouxtant le comté de Hertfordshire (Est), le district de Harrow est situé à 16,4 km au nord-ouest du centre historique de Londres. Principale ville, Harrow est jumelé à Douai (Nord). Selon un recensement ethnique réalisé par le gouvernement britannique, le groupe intitulé « white british » (47,5 %) était minoritaire en 2005 tandis que les « Indiens  » formaient alors  22 % de la population du district. Comme les britanniques de « souche » fuient en masse ce district multi-ethnique et pluri-confessionnel, les minorités ethniques sont nettement majoritaires en 2009 (55,2 %). Néanmoins, de nombreux irlandais et polonais vivent dans ce district ouvert à l’immigration planétaire.

 

Mosquée centrale de Harrow dans le district éponyme

Mosquée centrale de Harrow dans le district éponyme

 

Selon une étude synthétique de l’Office National des Statistiques publiée en octobre 2006, si vous rencontrez fortuitement deux individus dans la rue, il y a 62 % de chance pour qu’ils aient une religion différente. Harrow est non seulement caractérisé par un ethno-communautarisme croissant mais également par une mosaïque religieuse planétaire.

De nombreux juifs vivent à Harrow (villes de Stanmore et Hatch End) et Stanmore and Canons Park recenserait le plus grand nombre de fidèles pour une synagogue en territoire européen. La très officielle Jewish Agency effectue une présentation très explicite du sentiment politico-religieux des fidèles de cette synagogue londonienne.

Harrow est très islamisé comme d’autres districts du « Londonistan ». Actuellement, une nouvelle mosquée à cinq étages se construit à proximité de la mosquée centrale de Harrow. Les violents affrontements de la nuit du vendredi 11 septembre se déroulèrent dans ce secteur. La mosquée centrale est fréquentée par de jeunes fidèles souvent pakistanais et au chômage. Bien évidemment, cette situation alarmante provoquée par une folle politique d’immigration, est exploitée conjointement par les soit-disant anti-fascistes d’UAF (Unite Against Fascism) et des islamistes radicaux.

Le Royaume-Uni subit parallèlement un rapide et inquiétant processus de déchristianisation caractérisé par la destruction et le remplacement de nombreuses églises catholiques ou anglicanes par des mosquées. Derek Adams, qui lors d’une première candidature le 9 avril 2009 dans le district de Moston (Grand Manchester) avait obtenu l’incroyable score de 23,31 % (815 voix), a réalisé une vidéo et un reportage sur un cimetière profané à Manchester.

 

Soutiens tactiques des immigrés musulmans, les voyous soit-disant anti-fascistes s'attaquent violemment aux policiers métropolitains de Londres

Soutiens tactiques des immigrés musulmans, les voyous soit-disant anti-fascistes s'attaquent violemment aux policiers métropolitains de Londres

 

Immigrés musulmans manipulés par les « anti-fascistes »

Environ 1.000 jeunes musulmans des quartiers environnants encadrés par UAF étaient décidés à défendre leur nouvelle mosquée contre les manifestants de SIOE (Stop Islamification Of Europe) et EDL (English Defense League). Armés de casques de moto et dissimulés derrière des foulards, les jeunes insurgés musulmans ont harcelé la police métropolitaine. Neufs émeutiers furent appréhendés en possession de marteaux, de burins et de bouteilles d’eau de javel.

UAF est un groupuscule extrémiste soit-disant anti-fasciste, composé essentiellement de voyous, de désœuvrés toxicomanes ou alcooliques et d’agitateurs professionnels. Comme UAF verse aisément dans le communautarisme musulman et l’islamisme radical, ce groupuscule s’est brouillé avec son concurrent tentaculaire Searchlight, dirigé par l’affairiste marxiste et sioniste Gerry Gable. Coutumier des violences physiques et urbaines, UAF harcèle annuellement la traditionnelle manifestation patriotique RWB (Rouge, Blanc, Bleu) du BNP et avait surtout gravement perturbé la conférence de presse de l’eurodéputé Nick Griffin à proximité du Parlement dans une zone normalement hautement sécurisée et interdite à tout rassemblement non autorisé en haut lieu.

Groupuscule d’extrême-gauche violemment hostile à toute identité enracinée, UAF manipule délibérément les jeunes immigrés en rupture sociale et notamment les musulmans les plus fondamentalistes. Décrits par certains comme anti-sionistes, voire antisémites en raison de leurs exactions contre des entreprises en liaison avec Israël, les crasseux d’UAF sont d’abord de vulgaires racailles souvent autochtones et également des idiots utiles pour les islamistes radicaux.

 

Activistes du SIOE et cordon de la police anti-émeute

Activistes du SIOE et cordon de la police anti-émeute

 

Néanmoins, il semblerait que certains musulmans veuillent se débarrasser de ces soutiens encombrants, qui ont épousé une cause étrangère dans le seul but d’annihiler l’identité historique et culturelle du Royaume-Uni. Juge dans une cour islamique et conférencier dans une école musulmane londonienne, Anjem Choudary se félicite dans une vidéo de l’islamisation galopante du Royaume-Uni et s’insurge face à la récupération politique de la Gauche et de l’extrême-gauche (Travaillistes, Respect du marxiste George Galloway et UAF) dont « les buts strictement personnels et intéressés n’ont rien à avoir avec l’Islam ». Actuellement, les musulmans se sentent en situation de force et lâchent les Travaillistes du discrédité Gordon Brown. Notons que la politique étrangère atlanto-sioniste des Travaillistes (occupation militaire en Afghanistan et en Irak) irritait fortement la plupart des musulmans.

Malgré son caractère extrêmement violent, UAF est soutenu par divers politiciens des trois partis du Système (Travaillistes, Libéraux-Démocrates, Conservateurs). Parmi ses soutiens les plus emblématiques figurent ceux de l’ancien ministre Travailliste Peter Hain (européiste et impliqué dans le scandale des notes de frais parlementaires) et le chef de file des Conservateurs David Cameron, pressenti au poste de premier ministre en cas de victoire probable de sa formation lors des élections générales de 2010.

 

Lors de leurs manifestations publiques, EDL brandit des pancartes racoleuss et très explicites

Lors de leurs manifestations publiques, EDL brandit des pancartes racoleuses et très explicites

 

EDL et SIOE : activisme urbain et néo-conservatisme occidentaliste

Afin de mieux appréhender le contexte (géo)politique autour d‘EDL, on relira avec profit l’article de Roland Machefer consacré aux affrontements urbains de Birmingham le samedi 5 septembre 2009. Après celles de Luton (Nord de Londres) le 30 août 2009, ces violences urbaines au centre ville de Birmingham (Midland de l’Ouest, deuxième ville la plus peuplée après Londres) ont de nouveau médiatisé le groupuscule multiracial EDL. Sciemment amalgamé dans les médias avec le British National Party (BNP), ce dernier s’est publiquement démarqué de l’activisme politique d’EDL. Le communiqué officiel du BNP avertit des conséquences disciplinaires encouru par tout membre du BNP impliqué dans des manifestations ou réunions avec EDL. De son côté, EDL clame haut et fort qu’il est multiracial, qu’il condamne le racisme et qu’il n’a rien avoir avec le BNP.

Manipulés et téléguidés par un gouvernement Travailliste discrédité, EDL et SIOE constituent des relais plus ou moins efficaces des officines néo-conservatrices et sionistes. Contrairement à une propagande médiatique bien rodée et assénée à un public anesthésié, le BNP ne participe jamais à ce genre de manifestations « islamophobes » plus ou moins spontanées. Ce genre de groupuscules semble se multiplier alors que les Travaillistes ont complètement échoué sur la question de l’immigration planétaire. Totalitaires et machiavéliques, les Travaillistes espèrent sûrement qu’un incident grave se produise lors de ces affrontements entre activistes « islamophobes » et islamo-gauchistes. Alors que le harcèlement politique redouble à l’égard du BNP depuis quelques mois, les Travaillistes déjà vaincus dans les urnes auraient ainsi une occasion en or pour supprimer une authentique opposition patriotique et nationaliste.

 

Violemment opposé à l'Islam, EDL se montre favorable à une société pluri-ethniques

Violemment opposé à l'Islam, EDL se montre favorable à une société pluri-ethnique

 

Signalons que même si le BNP est un adversaire déterminé de l’islamisation du Royaume-Uni, il s’est toujours distancé d’un sionisme agressif et reste résolument hostile à l’occupation militaire britannique en Afghanistan ainsi qu’à une intervention militaire en Iran. Dans un texte remarquable et même historique publié le 21 mars 2006, Nick Griffin avait démonté le piège géopolitique des néo-conservateurs et de leurs alliés sionistes tout en fustigeant l’antisémitisme racial et les multiples théories « complotistes ».

Selon certains thèmes récurrents et éculés, Israël constituerait pour certains atantisto-sionistes un « rempart pour l’Occident et combattrait l’islamisme radical ». Le prochain ouvrage du journaliste de France 2 Charles Enderlin démonte méthodiquement ces sinistres fadaises et met en lumière la trouble politique étrangère d’Israël et des USA. Si les militants d’EDL sont plus ou moins sincères, leurs cadres soutiennent sciemment l’axe géopolitique atlanto-sioniste. Par conséquent, ils justifient l’occupation militaire de l’ISAF en Afghanistan, diabolisent l’Iran de manière simpliste et caricaturale et rêvent plus ou moins consciemment d’un Grand Moyen-Orient redessiné.

 

Figure de proue mondiale des néo-conservateurs atlantistes, Samuel Huntington fut en 2004 l'invité vedette du sommet mondialiste de Davos (Suisse)

Figure de proue mondiale des néo-conservateurs atlantistes, Samuel Huntington fut en 2004 l'invité vedette du Sommet mondialiste de Davos (Suisse)

 

EDL et SIOE sont idéologiquement très proches comme le révèlent une simple visite sur leurs sites respectifs. Néanmoins, le sionisme de SIOE est nettement affirmé sur leurs pages et leurs liens directs. D’ailleurs SIOE soutient et justifie certaines lois liberticides, si chères aux associations communautaristes et soi-disant antiracistes (CRIF, LICRA). Idiots utiles des néo-conservateurs et de leurs alliés faucons sionistes, ces deux groupuscules sont les disciples et héritiers du célèbre universitaire américain Samuel Huntington (1927-2008).

Figure de proue mondiale des néo-conservateurs, Samuel Huntington sortit diplômée à 18 ans de l’Université de Yale et débuta à l’âge de 23 ans sa longue carrière universitaire à Harvard (57 ans, retraite en 2007). Huntington fut mondialement connu après la parution de son ouvrage géopolitique intitulé « Le Choc des Civilisations  ». Rédigé en 1996 et traduit dans 39 langues dont le français dès 1997, cet ouvrage géopolitique hautement controversé s’appuie sur une argumentation simpliste. Bréviaire des néo-conservateurs, l’ouvrage divise le monde en diverses aires géopolitiques opposées par des clivages religieux (Islam) et culturels. Ces théories fumeuses légitiment l’axe atlanto-sioniste ou « occidental » et justifieraient aisément la politique belliqueuse des néo-conservateurs à l’égard de l’Iran. Repris, déformé et extrapolé, « Le Choc des Civilisations  » est destiné à consolider une géopolitique américano-centrée et interventionniste, chère à Bernard Kouchner.

Publié dans Islamisme

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article