Européennes 2009 : Zoom sur le BNP (1è partie)

Publié le par Jerome moreno herrero

L'élection d'un conseiller municipal BNP (David Owens) dans une localité rurale du Lincolnshire a été une véritable bombe médiatique

L'élection d'un conseiller municipal BNP (David Owens) dans une localité rurale du Lincolnshire fut une véritable bombe médiatique dans le Landerneau local


Malgré les nombreuses tentatives d’intimidation du Système vis à vis du British National Party (BNP), ce courageux mouvement patriotique poursuit son irrésistible ascension électorale. Jeudi 30 novembre, à l’issue des 2 scrutins partiels organisés dans des circonscriptions urbaines du Yorkshire oriental, les candidats du BNP ont obtenu respectivement 20,5 % et 23,9 %.


Analyse et décryptage

Comme les électeurs britanniques manifestent de plus en plus de rejet pour le bipartisme institutionnel, les Travaillistes et les Conservateurs (équivalent de l’UMPS) s’étaient bien gardés de présenter des candidats lors de ces 2 partielles. Les Libéraux-Démocrates, véritable réplique britannique du MoDem de François Bayrou, étaient également absents de ces consultations électorales. Cette formation centriste opportuniste, qui cumule tous les défauts des Travaillistes et des Conservateurs, est souvent présentée par les média aux ordres comme une alternative au Système, ce qui constitue une véritable escroquerie morale.

Actuellement lors des élections partielles, nous assistons à une floraison de candidatures plus ou moins marginales et atypiques émanant “d’Indépendants”. Quelque soient leur dénomination pittoresque, ces diverses candidatures opportunes visent à parasiter le débat électoral. Véritables faux-nez du Système, leurs représentants dans ces scrutins locaux cherchent avant tout à égarer des électeurs déçus qui seraient tentés de voter pour le BNP. Lors des dernières partielles de jeudi, ces candidats parasites ont remporté les sièges de conseillers municipaux en jeu.

En raison de leur inlassable travail de militants de terrain à travers l’Angleterre et le Pays de Galles, les candidats du BNP obtiennent régulièrement des résultats électoraux très encourageants et de bonne augure pour les futures élections européennes de juin 2009.

En dehors des campagnes électorales officielles, un camion devenu célèbre sillonne les petites et les grandes routes du Sud-est jusqu’aux confins montagneux de l’Écosse. Lors des différentes étapes dans les villes, bourgs et hameaux traversés, les valeureux militants du BNP s’installent dans les secteurs les plus stratégiques et fréquentés. Ils profitent de leurs discussions concrètes avec les habitants pour dissiper la mauvaise image du BNP véhiculé par des média sans scrupules et pour présenter les principaux points de leur programme politique. Ainsi les citoyens rencontrés repartent avec une foule de documents, tracts et journaux.

Lors des diverses campagnes électorales de scrutin partiel, les courageux militants du BNP labourent méthodiquement leur circonscription en effectuant du “porte à porte” ce qui leur permet de rencontrer la quasi-totalité des habitants de leur secteur électoral et d’exposer brièvement un programme politique structuré et adapté au contexte local.

Leurs nombreuses tournées effectuées hors des périodes officielles de campagne permet au BNP de consolider leurs  structures militantes déjà établies et surtout d’en implanter de nouvelles dans de véritables terres de mission comme le sud-est de l’Angleterre encore rural et tout récemment dans l’île de Wight (Manche).

Voilà pourquoi les candidats du BNP réalisent de remarquables performances électorales dans toutes sortes de secteurs géographiques :

1) les zones rurales paisibles encore épargnées par l’immigration massive

2) les zones industrielles et anciennement minières (style Hénin-Beaumont) ravagées par l’euro-mondialisme et frappées de plein fouet par le chômage de masse

3) les agglomérations urbaines tentaculaires (banlieues de Londres, Leeds, Manchester, Birmingham, Stoke-on-Trent, Liverpool, Bradford) gangrénées par divers communautarismes exacerbés ainsi que par un islamisme  radical en pleine expansion.

Nous pouvons citer 3 exemples concrets et récents qui illustre l’inexorable montée électorale du BNP.

Jeudi 4 septembre  2008 dans la circonscription rurale de Melton (Leicesterhire), le candidat du BNP Nick Porter obtient 32,5 % (236 voix) battant largement les Conservateurs humiliés avec seulement 23 % (177 voix).  Lors de cette partielle, Nick Porter a été devancé de seulement 72 voix par le candidat Travailliste.

Jeudi 30 octobre dans la circonscription semi-rurale de Workington (petite ville portuaire de Cumbrie), le candidat du BNP Clive Jefferson a obtenu 20,22 % lors d’une première candidature.

Enfin le 13 novembre 2008 dans une circonscription rurale du Lincolnshire, David Owens a décroché haut la main un siège de conseiller municipal, alors qu’il s’agissait d’une première candidature du BNP dans ce secteur. Cette nouvelle réjouissante a provoqué un véritable électrochoc dans une classe politico-médiatique anesthésiée par le politiquement correct.


L’UKIP devenu inutile pour le Système

Véritable réplique britannique du défunt RPF de Charles Pasqua et des actuels MPF, DLR de Philippe de Villiers et Nicolas Dupont-Aignan, l’UKIP (United Kingdom Independence Party) constitue ouvertement un faux recours soi-disant “eurosceptique”, “patriotique” et “souverainiste”. Largement encouragé par l’ensemble du système politico-médiatique, l’UKIP sort comme par enchantement de son hibernation politique en tenant des discours électoraux appropriés pour les déçus du système. Le but avoué est de détourner et confisquer un maximum de suffrages d’électeurs patriotes crédules avant de rentrer bien sagement à la niche une fois les élections terminées.

L’escroquerie politique avait littéralement atteint son paroxysme lors des dernières élections européennes de juin 2004 puisque l’UKIP avait obtenu 16,6 % soit 12 eurodéputés qui bien évidemment étaient allés siéger ensuite au sein du groupe villiériste “Indépendance et Démocratie“. Cette présence très opportune et médiatisée de l’UKIP avait empêché le BNP d’atteindre la barre fatidique des 5 % au niveau national ou d’obtenir 1 siège faute d’un score suffisant dans certaines circonscriptions inter-régionales. L’exemple le plus patent fut la grande circonscription du Nord-Ouest (composé de 43 secteurs électoraux) dans laquelle 9 sièges étaient en jeu : le BNP a raté ce 9è siège pour seulement 31 727 suffrages et 1,5 %.

En revanche lors des élections générales de 2005, l’UKIP subit une spectaculaire chute électorale en n’obtenant que 2,3 % et aucun député. Son unique député actuel Bob Spink est un conservateur exclu en mars 2008 qui a rejoint l’UKIP le mois suivant. Cette minable performance électorale est facilement explicable :

1) l’UKIP faute d’une implantation électorale sur le plan national ne présentait pas de candidats dans de nombreuses circonscriptions

2) ses rares “militants” démotivés n’ont jamais labouré le terrain politique ni discuté sérieusement avec les électeurs. Son “succès” des européennes de juin 2004 était un feu de paille totalement artificiel.

De plus ce parti bidon a connu de fréquents déboires avec la justice ou de graves dissensions internes si bien qu’il a perdu 3 eurodéputés. En juillet 2004, Asley Mote est condamné à 9 mois de prison pour fraude sociale. En janvier 2005, le “populaire et médiatique” Robert Kilroy-Silk claque la porte de l’UKIP. Actuellement un troisième eurodéputé est visé sur le plan judiciaire suite à une plainte de l’Office Européen de Lutte Anti Fraude. Actuellement miné par des querelles internes de plus en plus exacerbées, l’UKIP est au bord de l’implosion. D’ailleurs lors des différentes consultations partielles à travers le territoire national, soit il ne présente volontairement aucun candidat ou s’il en présente sporadiquement, tous sans exception obtiennent des scores catastrophiques et confidentiels.

Désormais incapable de parasiter efficacement le BNP, l’UKIP est devenu tricard pour un Système impitoyable. L’Établissement politico-médiatique s’est officiellement rendu compte que ce faux recours “souverainiste” sera incapable d’enrayer l’inéluctable progression électorale des authentiques patriotes du BNP pour les Européennes de juin 2009. A bout de souffle, le Système totalitaire n’a pas dit son dernier mot et les récents événements politiques ont prouvé que ses serviteurs les plus zélés étaient prêts à user de subterfuges répugnants contre le BNP.

Dans un prochain article, nous détaillerons l’ensemble de ces tentatives d’intimidation : médiatisation de la  scandaleuse publication sur internet de la liste des 12 000 membres du BNP, tentatives extérieures de démoralisation des militants, tentatives avortées de créer la zizanie au sein du parti et enfin harcèlement policier avec l’arrestation récente de 13 militants à Liverpool (violentés et torturés dans des conditions indescriptibles par des policiers sans scrupules). Fort heureusement toutes ces multiples tentatives d’intimidation et de déstabilisation du BNP ont échoué car cette courageuse et solide formation politique est soudée par son amour inextinguible du Royaume-Uni.

Publié dans Europe des Patriotes

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