Immigration au Royaume-Uni : Gordon Brown durcit le ton avant les élections générales de 2010

Publié le par Jerome moreno herrero

Affiche du BNP en faveur de la préférence nationale

Affiche du BNP en faveur de la préférence nationale

 

Après des échecs répétitifs lors des scrutins partiels et la débâcle des élections européennes du 4 juin 2009, les Travaillistes paniquent ouvertement et durcissent le ton sur certains sujets « sensibles » afin de récupérer leur électorat populaire séduit par le British National Party (BNP). À la lumière de l’actuel contexte politique britannique, on appréhende mieux les motivations de ce « permis à points » pour la naturalisation. Derrière ce prétendu durcissement des conditions générales, se profile une mise en place déguisée d’immigration choisie. Pressentie comme vainqueur lors des prochaines élections générales de 2010, l’actuelle opposition conservatrice dirigée par David Cameron se montre favorable à l’immigration-invasion et au mythe destructeur d’une société dite multiculturelle.


Royaume-Uni : immigration-invasion et percée du BNP

Après les décolonisations hâtives consécutives à la fin de la seconde guerre mondiale, le Royaume-Uni subit une immigration massive du Tiers-Monde (sous-continent indien, Asie du sud-est, Afrique australe et orientale, Caraïbes). Ce processus migratoire fut largement encouragé par des gouvernements travaillistes laxistes et démagogues mais également par les Conservateurs ultralibéraux en quête de main d’œuvre bon marché. Bien que Margaret Thatcher ait officiellement proclamé son opposition à l’immigration-invasion lors des élections générales de 1979, les Conservateurs parvenus au pouvoir ont poursuivi les désastreuses politiques immigrationnistes et ont accéléré l’inéluctable processus de désindustrialisation.

 

Jean-Marie Le Pen, Nick Griffin et son épouse Jacquie le 14 juillet 2009 lors d'un repas au Parlement européen

Jean-Marie Le Pen, Nick Griffin et son épouse Jackie le 14 juillet 2009 lors d'un repas au Parlement européen

 

Après la victoire de Tony Blair lors des élections générales du 1er mai 1997, les Travaillistes favorisèrent l’invasion migratoire du Royaume-Uni. Ils promulguèrent des lois laxistes qui attirèrent un flux continu de faux demandeurs d’asile et autres réfugiés économiques du Tiers-Monde. Par conséquent, on assista à une inexorable progression de l’ethno-communautarisme et de l’islamisation de la société britannique.

Surtout, la population du Royaume-Uni augmenta rapidement dans des proportions inquiétantes. Estimée actuellement à 61 millions d’habitants, cette population devrait atteindre le chiffre spectaculaire de 70 millions en 2028. 70 % de  cette augmentation provient directement de l’immigration-invasion. L’immigration-colonisation a un impact écologique négatif puisqu’elle provoque une urbanisation galopante avec la construction de nombreuses infrastructures (routes) et lieux publics (écoles, services sanitaires, supermarchés) et donc une disparition accélérée des zones rurales ainsi que des « ceintures vertes » dans les zones fortement industrialisées (Midlands de l’Ouest, Nord-Ouest, Midlands de l’Est, Yorkshire & Humberside et Londres).

Dans le même temps, les britanniques de souche devinrent des citoyens de seconde zone, condamnés à une progressive marginalisation. Méprisé par les Conservateurs, l’électorat populaire déserta logiquement le parti Travailliste et rejoignit progressivement le BNP, unique mouvement de défense des britanniques de souche.

 

Eurodéputé de Yorkshire & Humberside, Andrew Brons remercie les électeurs britanniques d'avoir accordé leur confiance lors des élections européennes du 4 juin 2009

Eurodéputé du Yorkshire & Humberside, Andrew Brons remercie les électeurs britanniques d'avoir accordé leur confiance lors du scrutin européen du 4 juin 2009. Carte éditée par Martin Wingfield.

 

Lors des élections européennes du 10 juin 2004, les Travaillistes subirent déjà une défaite cinglante (3.718.683 voix, 22,6 %, -5,4 %) et perdirent 6 sièges d’eurodéputés (19 au lieu de 25). Gordon Brown succéda le 27 juin 2007 à l’impopulaire Tony Blair. Doté d’un charisme très inférieur à celui de son prédécesseur, Brown atteignit progressivement des sommets d’impopularité tandis que lors des scrutins partiels, les candidats Travaillistes furent mal élus dans leurs bastions inexpugnables (Manchester, Cumbrie dans le Nord-Ouest) ou largement devancés par les Conservateurs et même le BNP !

Lors des récentes élections européennes du 4 juin 2009, les Travaillistes de Brown subirent une défaite d’autant plus humiliante qu’ils furent relégués en troisième position et même devancés par les faux souverainistes de l’UKIP (2.498.226 voix, 16,5 % et 13 sièges). Avec 2.381.760 voix soit 15,7 %, les Travaillistes reculèrent fortement (-6,9 %) et perdirent de nouveau 6 sièges (13 au lieu de 19) par rapport aux précédentes élections déjà calamiteuses. Dans le même, le BNP approcha le million de voix (exactement 943.598) soit 6,2 % pour l’ensemble du Royaume-Uni. Véritable coup de tonnerre pour l’Établissement politico-médiatique, le BNP réussit à envoyer deux eurodéputés à Strasbourg, Nick Griffin élu pour le Nord-Ouest avec 132.094 voix (8 %) et Andrew Brons élu pour le Yorkshire & Humberside avec 102.139 voix (9,8 %). Nettement devancés par les Conservateurs de David Cameron dans tous les sondages, les Travaillistes s’attendent à une spectaculaire « Bérézina » électorale lors des prochaines élections générales organisées au cours de 2010 (Chambre des Communes, 650 députés).

 

Eurodéputé du Nord-Ouest, Nick Griffin remercie les électeurs d'avoir accordé leur confiance au BNP. Carte éditée par Martin Wingfield

Eurodéputé du Nord-Ouest, Nick Griffin remercie les électeurs britanniques d'avoir accordé leur confiance lors du scrutin européen du 4 juin 2009. Carte éditée par Martin Wingfield.

 

Signalons également une anecdote révélatrice de la panique croissante des Travaillistes. Lors d’une élection partielle organisée le 30 juillet 2009 dans le village de Brinsley (district de Broxtowe, comté de Nottinghamshire, Midlands de l’Est), la candidate du BNP Nina Brown est arrivée en deuxième position avec un score impressionnant de 28,32 % (288 voix). Les Travaillistes furent absents durant la majeure partie de la campagne électorale. Des militants Travaillistes apparurent la dernière semaine et commencèrent un méticuleux porte à porte auprès de leurs plus fidèles électeurs et sympathisants, à qui ils conseillèrent vivement de choisir le candidat conservateur au lieu de leur représentant local, dans le seul but de barrer la route au BNP. Outre sa cocasserie et une panique frénétique, cette pitoyable manœuvre politicienne illustre concrètement les profondes connivences idéologiques entre les Partis du Système (Travaillistes, Libéraux-Démocrates, Conservateurs) dont les oppositions et divergences politiques sont destinées à tromper des électeurs crédules.

 

Naturalisations : leurre du « permis à points »

À la lumière des récents événements politiques brièvement décrits ci-dessus, on comprend mieux la frénésie électoraliste de Gordon Brown et des Travaillistes discrédités. Baptisé « Borders, Citizenship and Immigration Act 2009 », le projet de loi portant sur les frontières, la citoyenneté et l’immigration fut adopté en mai 2009 par le Parlement (Chambres des Communes et des Lords). Dévoilées publiquement lundi 3 août, les différentes propositions censées durcir les conditions d’entrée et de naturalisation sont soumises à une consultation d’une durée de trois mois.

 

Caricature dénonçant l'imposture politique de David Cameron, chef de file des Conservateurs et probable future premier ministre du Royaume-Uni

Caricature dénonçant l'imposture politique de David Cameron, chef de file des Conservateurs et probable futur premier ministre du Royaume-Uni

 

Actuellement, un immigré obtient sa naturalisation après avoir travaillé durant 5 ans sur le sol britannique. Il suffit de maîtriser correctement la langue anglaise, de répondre à un questionnaire (QCM) portant sur la vie quotidienne, de payer ses impôts et de respecter les lois basiques. Ainsi, le Royaume-Uni naturalise annuellement plus de 130.000 candidats issus principalement du Tiers-Monde. Ces dernières décennies ont vu la multiplication de « Britanniques de papiers ». Bien évidemment, ce phénomène anti-national s’est amplifié après le retour au pouvoir des Travaillistes au printemps 1997. En raison de son inéluctable augmentation, le poids de l’électorat « britannique » d’origine immigrée est devenu un enjeu considérable entre les partis du Système et même pour les faux souverainistes de l’UKIP, soit disant opposés à l’immigration massive.

Le premier point de ce nouveau projet consisterait à allonger le délai d’acquisition de la naturalisation, qui passerait de 5 à 10 ans. L’une des mesures les plus spectaculaires est l’instauration de points pour l’obtention de la naturalisation. La connaissance profonde de la langue anglaise, de l’histoire et des institutions britanniques permet au requérant d’obtenir des points supplémentaires. La participation à la vie associative est largement encouragée puisqu’elle génère également des points. Bien évidemment, la règle de base est le respect absolu des lois britanniques tandis que les actes délictueux, la possession d’un casier judiciaire et les comportements anti-sociaux entraînent logiquement une perte de points. En réalité, il s’agit d’un projet de loi qui favorise sournoisement « l’immigration-choisie » si chère à Sarkozy et à son valet servile Hortefeux.

Parmi les critères générant des points et accélérant le processus de naturalisation, figure celui du lieu de résidence car il s’agit de lutter contre le vieillissement de la population perceptible dans certaines provinces. En réalité, il s’agit purement et simplement d’une grossière tentative de remplacement des populations de souche. Comme la qualification professionnelle du requérant constitue un argument déterminant, ce projet de loi favorise ouvertement l’immigration-choisie, processus catastrophique tant pour les pays d’origine condamnés à une éternelle stagnation économique, que pour les pays d’accueil où les salaires sont inexorablement tirés vers le bas et les cadres, ingénieurs de souche sont menacés d’un chômage perpétuel.

La région cible de ces mesures délirantes est l’Écosse, dont la population d’origine est jugée vieillissante. Au lieu de favoriser les naissances des écossais de souche et autres citoyens britanniques, les autorités politiques préfèrent vanter les « mérites » mythiques d’une société dite multiculturelle et accélérer l’invasion migratoire en provenance du Tiers-Monde. Le sinistre Jim Murphy, secrétaire d’État chargé de l’Écosse a récemment effectué un éloge écœurant de la société multiculturelle écossaise et a plaidé pour une installation massive d’immigrés qualifiés du Tiers-Monde, chargés d’assurer le développement économique de cette province septentrionale.

 

Des militants du BNP de Croydon (banlieue sud de Londres) sont venus spécialement à Calais pour dénoncer l'invasion migratoire du Royaume-Uni

Des militants du BNP de Croydon (banlieue sud de Londres) sont venus spécialement à Calais pour dénoncer l'invasion migratoire du Royaume-Uni

 

Faiblement peuplé et attaché à son identité très particulière, l’Écosse était jusqu’à présent relativement épargné par l’immigration-colonisation. Ancien centre industriel et première ville écossaise par sa population, Glasgow subit néanmoins une hausse de l’immigration couplée à une islamisation croissante. La seule inquiétude du collaborationniste Jim Murphy est le récent score obtenu par le BNP lors du scrutin européen du 4 juin 2009, car il serait supérieur à la proportion de minorités ethniques en Écosse ! Pour mémoire, le BNP conduit par l’infatigable Gary Raikes avait obtenu 27.174 voix d’électeurs écossais, soit 2,5 %.

Comme on le constate, ce projet de loi très médiatisé est d’abord dicté par des considérations purement électoralistes. Les Travaillistes profondément discrédités et cyniques sont prêts à n’importe quelle manœuvre politicienne afin de tenter d’arrêter leur hémorragie électorale et la fuite de leur électorat populaire vers le BNP. Au passage, ils prennent les potentiels électeurs du BNP pour des imbéciles. Ces derniers ont parfaitement perçu le piège grossier, conçu dans la panique en période pré-électorale puisque les prochaines consultations nationales doivent impérativement se dérouler avant le 3 juin 2010.

 

BNP

 

Considérés comme les grands vainqueurs des élections générales de 2010, les Conservateurs ont beau jeu d’ironiser sur ce projet de loi travailliste alors qu’eux-même sont favorables aux politiques immigrationnistes, génératrices d’une abondante main d’œuvre sous payée.

Quant aux habituelles déclarations indignées émanant des gauchistes et des Libéraux-Démocrates (équivalents du MoDem de l’ineffable Bayrou), elles sont purement hypocrites, circonstancielles et destinées à abuser une opinion publique crédule. Ainsi, certains électeurs naïfs croient sincèrement que ce projet de loi durcit les conditions d’entrée, de séjour et de naturalisation au Royaume-Uni puisqu’il génère des manifestations et protestations hostiles. En réalité, il s’agit d’un nouveau jeu de dupe entre les trois partis du Système (Conservateurs, Libéraux-Démocrates, Travaillistes), unis dans leur faillite collective et pour la destruction de l’identité britannique.

Sciemment jetées en pâture à une opinion publique légitimement inquiète face à l’immigration-colonisation et son corolaire l’islamisation agressive, ces diverses propositions risquent de subir un enterrement de première classe lors de la phase de consultation de trois mois. Souhaitons que lors des prochaines élections générales de 2010, les électeurs britanniques se montrent plus lucides que lors du scrutin européen du 4 juin 2009 où nombre d’entre eux se sont laissés abuser par les sirènes trompeuses de l’UKIP, allié indéfectible du Système et puissamment soutenu par les média aux ordres. Actuellement, le BNP représente le seul mouvement authentiquement patriotique et indéfectiblement attaché à l’identité britannique.

Publié dans Europe des Patriotes

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