Mondialisme : récession économique à travers la planète

Publié le par Jerome moreno herrero

Le socialiste José Luis Zapatero et G.W Bush lors d'un sommet mondialiste

Le socialiste José Luis Zapatero et G.W Bush lors d'un sommet mondialiste


Lors de précédents articles, nous avons décrit le marasme économique aux États-Unis avec des licenciements massifs chez Boeing et Dow Chemical Company. Aggravée par l’euromondialisme apatride et ultralibéral, la crise économique a commencé d’exercer ses ravages au sein de l’UE des 27 comme l’illustre l’Espagne avec une croissance négative estimée à -1,6 % pour 2009. De même la crise économique affecte durement les géants asiatiques : Singapour entre en récession, le Japon prévoit une croissance nulle pour 2009 et le PIB de la Chine devrait augmenter de seulement 8,3 % pour 2009.


Espagne : croissance négative estimée à 1,6 % en 2009

Après avoir révisé ses prévisions économiques pour la troisième fois en 12 mois, le gouvernement socialiste espagnol prévoit une croissance négative de 1,6 % pour l’année 2009. Après plusieurs années d’euphorie économique teintée d’ultralibéralisme sous le gouvernement du conservateur José Maria Aznar, l’économie espagnole avait connu des turbulences avec le socialiste sectaire José Luis Rodriguez Zapatero. En tout cas, l’Espagne n’avait pas connu de récession économique depuis 1993 lors du quatrième gouvernement socialiste de Felipe Gonzales.

À l’issue du conseil des ministres réuni à Madrid, la vice premier ministre Maria Teresa Fernandez de la Vega a déclaré que la crise financière mondiale creusera le déficit budgétaire du secteur public à 5,8 % du PIB en 2009, au lieu de 1,9 % prévu auparavant. Il s’agit donc d’une véritable catastrophe économique d’autant plus que le Traité de Maastricht avait prévu des critères économiques drastiques. Le déficit du budget d’un État de l’Union Européenne (UE) ne doit pas excéder 3 % de son PIB (Produit Intérieur Brut).

Lors de sa brève allocution, la ministre socialiste a également prédit des baisses conséquentes pour le taux d’emploi (-3,6 %) et de l’investissement (-9,3 %).

L’année 2008 avait déjà été difficile pour l’économie espagnole puisque la croissance ne fut que de 1,2 % tandis que le déficit public s’élevait à 3,4 %.

Au lieu d’exhumer dans la haine les fantômes du franquisme et de revisiter avec un esprit revanchard la douloureuse période de la guerre civile (1936-1939), le sectaire et archaïque Zapatero ferait mieux de vivre dans son époque en s’attelant sérieusement à l’épineuse question économique.


Le dynamique centre des Affaires (CBD) au coeur de Singapour, vu depuis la célèbre mongolfière DHL

Le dynamique centre des Affaires (CBD) au cœur de Singapour, vu depuis la célèbre mongolfière DHL


La dynamique économie singapourienne entre en récession en 2009

Dans un discours solennel prononcé lundi 18 janvier 2009 devant le Parlement monocaméral, le ministre singapourien du Commerce et de l’Industrie Lim Hung Kiang a déclaré que l’économie de la cité-état était entrée en récession et qu’elle ne se redresserait pas avant l’été 2009. En raison de la globalisation, le ministre a clairement établi la corrélation entre la sérieuse dégradation de l’économie mondiale initiée dès l’été 2008 et le ralentissement économique affectant durement les secteurs clé de l’économie singapourienne.

En raison de leur grande interaction avec l’environnement économique extérieur, le secteur manufacturier, le tourisme, le transport, le commerce de gros ainsi que les services financiers sont particulièrement affectés par la crise mondiale. La faiblesse de la demande des consommateurs dans les principaux marchés d’exportation (27 de l’UE et États-Unis) exercera des ravages conséquents au sein de la dynamique économie singapourienne. En raison d’un mondialisme anarchique et ultralibéral, l’euromondialisme bruxellois représente donc une catastrophe non seulement pour les économies des 27 États membres de l’UE mais également pour des économies lointaines qu’il contribue à détraquer.

Au niveau régional (Asie du sud-est), le ralentissement du secteur manufacturier entrainera des perturbations au sein des secteurs des transports et du commerce de gros.

Selon des statistiques officielles, l’économie singapourienne s’est contractée lors des 3 derniers trimestres de 2008 tandis que les exportations nationales (hors pétrole) ont enregistré une chute vertigineuse de 7,9 % entre 2007 et 2008.

En conclusion, le ministre du Commerce et de l’Industrie a prédit pour 2009 une hausse du chômage (inférieur à 2 % en 2008) ainsi que des destructions d’emplois.

Rappelons que près de 450 entreprises françaises sont implantées à Singapour où vivent 5 462 ressortissants français d’après le registre consulaire du 31 décembre 2007.


Le premier ministre japonais Taro Aso s'entretient avec le président russe Dmitri Medvedev lors du sommet de l'APEC au Pérou (22/23 novembre 2008)

Le premier ministre japonais Taro Aso s'entretient avec le président russe Dmitri Medvedev lors du sommet de l'APEC au Pérou (22/23 novembre 2008)


Japon : croissance nulle pour 2009

À l’issue d’une réunion au sommet, le gouvernement japonais a prévu une croissance économique avoisinant 0 % pour l’année fiscale de 2009. Précisons d’emblée que le Japon  est la deuxième économie mondiale et qu’une année fiscale démarre chaque 1er avril.

Avec pour toile de fond le ralentissement économique mondial, le PIB japonais stagnera (+ 0,1 % hors inflation)  en raison de la diminution conjointe des exportations et de la demande intérieure dans divers secteurs.

Le gouvernement conservateur dirigé par Taro Aso (de tendance nationaliste) mise sur d’audacieux projets de stimulation de l’économie qui devraient porter leurs fruits au cours de la seconde moitié de l’année fiscale qui arrive à échéance le 31 mars 2010.

Cependant le Japon traverse une sérieuse crise politique et institutionnelle depuis plusieurs années. 3 premiers ministres se sont succédé en l’espace de 2 ans. Successeur du charismatique Junichiro Koizumi (26 avril 2001-26 septembre 2006), l’impopulaire Shinzo Abe resta au pouvoir moins d’ un an (26 septembre 2006-25 septembre 2007). Son successeur Yasuo Fukuda (26 septembre 2007-24 septembre 2008) n’eut guère plus de chance. Taro Aso, devenu premier ministre le 24 septembre 2008, se débat sur les fronts politique et économique. Pour l’instant, il a formellement exclu de dissoudre la Chambre basse tant que la Diète n’aura pas définitivement adopté le budget 2009.


Vue partielle du dynamique centre des Affaires et de la célèbre Rivière des Perles à Canton (Guangzhou) dans la province méridionale de Guangdong

Vue partielle du dynamique centre des Affaires et de la célèbre Rivière des Perles à Canton (Guangzhou) dans la province méridionale de Guangdong


La Chine devrait se contenter d’une croissance de 8,3 % en 2009

Selon un rapport établi par l’Académie des Sciences de la Chine (ASC), le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait tomber à 8,3 % pour 2009. En raison de l’environnement économique mondial désastreux, la Chine enregistrera un déclin de son économie intérieure lors du premier semestre 2009.

Ce rapport synthétique estime que l’audacieux plan de relance de 586 milliards de $ (4 000 milliards de Yuan) aurait un impact positif sur l’économie chinoise à partir du troisième trimestre de 2009.

Lors d’une importante conférence économique tenue le 8 décembre 2008, le gouvernement chinois s’était fixé un objectif de croissance à 8 % du PIB. Ce seuil de 8 % est fatidique pour l’économie chinoise si elle veut absorber intégralement une jeune main d’œuvre accédant annuellement sur le marché du travail. En dessous de 8 %, la Chine devrait affronter une spectaculaire hausse du chômage.

Selon les prévisions économiques du programme de développement de l’ONU, la croissance du PIB chinois devrait s’établir à 8,4 % pour l’année 2009.

Selon le rapport de l’ASC, le secteur agricole devrait progresser de 5 % tandis que les secteurs secondaire (Industrie) et tertiaire devrait augmenter respectivement de 9,8 % et 9,5 %.

Cependant en raison de la récession mondiale, le secteur des exportations devrait connaître de fortes turbulences tandis que son taux de croissance devrait ralentir de 6,5%. De même, en raison de la baisse intérieure de la consommation, le taux de croissance des importations devrait diminuer de 4,6 %.


Appliquons d’urgence les mesures économiques du FN

Le mondialisme apatride et ultralibéral a favorisé une accélération de la dérégulation des diverses économies mondiales (pays développés et émergents confondus).

Quelque soient leurs tailles (le géant chinois, le confetti singapourien), les nations souveraines sur les plans économique et monétaire résistent mieux aux conséquences catastrophiques de la crise économique mondiale. Bien évidemment ces mêmes nations ne sont pas épargnées par les ravages de la crise économique mondiale, en raison de la globalisation et de l’interaction des grands ensembles économiques (UE, ASEAN, MERCOSUR, ALENA).

En revanche les 27 membres de l’UE, qui cumulent tous les handicaps (perte de la souveraineté nationale, économique et monétaire), sont particulièrement touchés par les conséquences catastrophiques de cette crise économique mondiale. En Europe occidentale, les seuls pays à tirer leur épingle du jeu sont la Suisse, la Norvège dont les économies nationales se portent bien (faiblesse du chômage, création d’entreprises).

En France pour sortir de la crise mondiale et de ses effets pervers, il est plus urgent que jamais d’appliquer les saines mesures économiques que le Front National est le SEUL à proposer (rétablissement des frontières, mesures  protectionnistes, mise en place de droits de douane négociables et modulables).


Publié dans Euro-mondialisme

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