Obama : l’UE plaide pour un renforcement des liens transatlantiques et du mondialisme

Publié le par Jerome moreno herrero

Le nouveau président démocrate Barack Obama et la chancelière conservatrice Angela Merkel

Le nouveau président démocrate Barack Obama et la chancelière conservatrice Angela Merkel


Après la médiatique investiture présidentielle de Barack Obama à Washington, les messages de félicitation pleuvent de tous les continents. Si Nicolas Sarkozy a rédigé un message flagorneur et banal, le président de la Commission Européenne José Manuel Barroso a ouvertement plaidé pour un approfondissement des liens transatlantiques et une accélération du mondialisme. Sous l’égide du premier ministre européiste tchèque Mirek Topolanek, l’actuelle présidence de l’Union Européenne s’est fendue d’un message optimiste, véritable copier-coller de celui de Barroso tandis que le président suisse Hans-Rudolf Merz souhaite que les USA reprennent leur rôle de meneur au niveau mondial.


Délire obamaniaque et renforcement du partenariat UE-USA

On ne s’attardera donc pas sur le message de Sarkozy qui bien évidemment plaide également pour un renforcement des relations bilatérales entre la France et les États-Unis. Comme le néo-conservateur Bernard Kouchner et Sarkozy sont les chantres d’un axe atlanto-sioniste, la diplomatie française sera complètement absorbée par celle des États-Unis. Pour toutes les grandes questions géopolitiques et diplomatiques (Proche/Moyen-Orient, Caucase, Balkans), la France continuera d’être servilement alignée sur “son ami, son fidèle allié” pour reprendre le langage de Sarkozy.

Avec un langage ampoulé et de nombreux néologismes, la déclaration de la présidence tchèque de l’UE plaide ouvertement pour une coopération encore plus étroite avec la nouvelle administration américaine afin d’approfondir le partenariat transatlantique. Il s’agit ni plus ni moins que d’une inféodation volontaire de la diplomatie européenne à l’impérialisme américain. Ce document alambiqué est empreint d’un optimisme béat du début à la fin. Voici sa phrase clé : “Cet événement a suscité beaucoup d’intérêt et d’optimisme, non seulement aux États-Unis, mais aussi en Europe, car il a créé de nouvelles perspectives et opportunités encourageantes pour promouvoir davantage la communauté euro-atlantique des intérêts et des valeurs“.

Surtout cet événement outre-atlantique a été hypermédiatisé dans les 5 continents au point de créer une véritable hystérie collective. En raison de son homonymie, la petite ville portuaire japonaise d’Obama (préfecture de Fukui, mer du Japon) a connu pendant plus d’un an une atmosphère délirante, confinant à l’hystérie. Ses 32 185 habitants avaient multiplié les présents au sénateur de l’Illinois alors qu’il était encore en compétition face à Hillary Clinton. En mars 2008 le maire de cette localité portuaire a reçu un courrier officiel de Barack Obama qui le remerciait de « son soutien, son encouragement et les touchants cadeaux » effectués en 2007. Le 5 novembre 2008, la municipalité d’Obama a organisé une fête somptueuse après l’annonce de la victoire présidentielle de Barack Obama sur son rival républicain John McCain.

Dans le monde entier, tous les média dont certains professaient auparavant un anti-américanisme simpliste et virulent, se sont rués sur la candidature du sénateur de l’Illinois et ont ainsi créé le phénomène collectif “d’obamania”.  Obnubilés par sa couleur de peu et non pas par son programme politique et médiatique, ces mêmes média ont délibérément méprisé la candidature de John McCain et raillé continuellement sa maladroite suppléante Sarah Palin (gouverneur de l’Alaska). Pour ignorer ce phénomène artificiel, il aurait fallu être un anachorète perdu au fin fond du Sahara ou un papou vivant en autarcie dans l’épaisse forêt équatoriale.

Ainsi une élection nationale s’est rapidement transformée en une élection mondiale comme si nous étions déjà appelés à élire un gouverneur mondial, voire le dirigeant suprême du Nouvel Ordre Mondial. En Seine Saint-Denis, cet engouement médiatique mondial a pris très vite un caractère nettement revendicatif. De nombreuses associations immigrationnistes et/ou communautaristes ont ouvertement plaidé pour un accroissement de la “diversité”. Au delà de ces revendications racialistes relayées tant par le CRAN que par Rama Yade, les “français de souche” sont priés de s’effacer immédiatement et de donner l’Élysée à un “Noir” et des postes ministériels à des personnes issues des “minorités ethniques” ou de la “diversité”.

On s’aperçoit qu’en réalité l’élection de Barack Obama était programmée depuis longtemps par le Nouvel Ordre Mondial afin d’accélérer l’acculturation planétaire ainsi que la disparition totale des nations, identités et cultures millénaires. Les officines mondialistes utilisent le concept pernicieux de métissage afin de créer des individus artificiels, sans repères et voués exclusivement à une consommation matérialiste. En réalité les théoriciens mondialistes (comme Jacques Attali) sont les ennemis de la diversité puisqu’ils veulent créer artificiellement une “race” unique sur la planète.


Ex-maoïste et révolutionnaire embourgeoisé, l'acueul président de la Commission Européenne (UE) José-Manuel Barroso professe un euro-mondialisme délirant et enragé

Ex-maoïste et révolutionnaire embourgeoisé, l'actuel président de la Commission Européenne José-Manuel Barroso professe un euromondialisme délirant et enragé


José Manuel Barroso désire une accélération du mondialisme

Lors de l’investiture du 44ème président américain à Washington, l’ex -maoïste et actuel président européiste de la Commission Européenne José Manuel Barroso a également plaidé pour un renforcement des liens transatlantiques. Cette partie du discours n’est pas originale puisque l’on retrouve ce thème récurrent dans l’ensemble des messages présidentiels ou gouvernementaux adressés à Obama. Le plus important consiste dans le vigoureux plaidoyer de Barroso pour une accélération du mondialisme. En comparaison, l’allocution du président de la Confédération Helvétique en faveur d’un “leadership” bienveillant des USA sur le monde, relève de l’aimable anecdote.

Le début du plaidoyer mondialiste de Barroso reste volontairement vague puisqu’il appelle à une conjugaison des efforts de l’UE et des USA afin de répondre efficacement aux grands défis mondiaux. Par la suite, Barroso précise sa pensée mondialiste. Selon cet européiste forcené, les USA et l’UE devraient reconnaitre leur interdépendance afin d’apporter des solutions multilatérales aux grands problèmes mondiaux qu’ils soient diplomatiques (Moyen-Orient, Gaza), économiques (crise financière mondiale, développement des pays africains et du Tiers-Monde) et climatiques (imposture du réchauffement de la planète). Comme dans le discours de la présidence tchèque de l’UE, Barroso plaide pour un renforcement de la coopération dans tous les domaines entre l’UE et les USA. Encore une fois, il s’agit de faire disparaitre non seulement les diplomaties traditionnelles des États-nations, mais également une diplomatie européenne actuellement inexistante au profit d’une diplomatie mondialiste à la sauce américaine.

Considérant que “l’élection d’Obama constituait un tournant pour l’Amérique et un tournant important pour le reste du Monde”, Barroso a continué de préciser sa conception mondialiste. Dès sa jeunesse orageuse poursuivie à l’Université de Genève, cet ex-maoïste et révolutionnaire embourgeoisé avait développé des thèses internationalistes. Voici sa phrase clé : “l’UE et les États-Unis ont  besoin de promouvoir ensemble une nouvelle politique de l‘engagement mondial qui soutiendra la réforme d’institutions internationales pour assumer efficacement nos responsabilités à l’échelle mondiale, du changement climatique à l’aide au développement, via le commerce, la démocratie et les droits de l’homme ainsi que l’assainissement des systèmes financiers". Chaque mot de cette déclaration enragée prouve une obsession quasi pathologique en faveur d’une accélération du mondialisme et d’une ingérence dans tous les domaines (ONU, UE, OMS, OMC pour les “institutions internationales”). À présent, l’ex révolutionnaire de Lisbonne (Révolution des œillets en 1974) a opéré une métamorphose “réformiste”. Bien évidemment, derrière le concept pernicieux de “réformisme” pointe le totalitarisme teinté de marxisme à la sauce mondialiste.

Outre le couplet éculé et biaisé des “droits de l’homme”, Barroso évoque furtivement l’économie globalisée avec son concept fumeux “d’assainissement des systèmes financiers”. En réalité, on s’aperçoit que cette crise financière et économique mondiale constitue une véritable aubaine pour les mondialistes, désireux d’accélérer ce processus destructeur pour les nations traditionnelles. Pour Attali et consorts, si nous vivons actuellement cette crise mondiale, c’est qu’il n’y a pas assez de mondialisme. Donc pour s’en sortir avec succès, il faut promouvoir rapidement le processus mondialiste censé être une panacée universelle. On peut vraiment se demander si ces mondialistes et leurs officines secrètes n’ont pas créé exprès cette crise mondiale afin de parvenir plus rapidement à leurs objectifs.

Sa conclusion est limpide et impitoyablement logique. Européiste et mondialiste enragés, Barroso croit “sincèrement” que l’UE et les États-Unis doivent travailler conjointement avec leurs partenaires du monde entier afin de concevoir et de mettre en œuvre rapidement ce programme mondialiste.

Cet inquiétant discours mondialiste de Barroso ne s’est pas tenu dans une officine secrète dans un lieu reculé mais au grand jour. Normalement tout citoyen moyennement instruit et informé peut y avoir accès librement. Seulement l’immense majorité de nos concitoyens français et européens est littéralement anesthésiée par des média pernicieux et vides intellectuellement. Combien de nos concitoyens qui ont le cerveau lavé par des émissions de variété débiles (style Michel Drucker) ou une presse “people”, se déclarent apolitiques et appartiennent à la catégorie de plus en plus nombreuse des abstentionnistes.

Pour la droite nationale et le Front National en particulier, ce constat alarmant constitue un véritable défi, voire un obstacle quasi insurmontable. Loin de céder à un pessimisme stérile, le FN s’est attelé dès à présent à la campagne européenne. Mobilisés sur tous les fronts et différents terrains, ses militants ont donc une importante mission : réveiller de leur torpeur nos concitoyens endormis depuis des décennies”. Plus les français seront nombreux à prendre conscience du péril mondialiste et européiste, plus le FN recueillera de voix le 7 juin 2009 et enverra de nombreux eurodéputés en vue de reformer un eurogroupe authentiquement nationaliste et eurosceptique. Aucune voix patriote ne doit manquer le 7 juin 2009 car une abstention ou un vote en faveur des listes pseudo-souverainistes (MPF, DLR en France et UKIP au Royaume-Uni) constituerait soit une aide indirecte, soit une connivence et une complicité tacite avec les euromondialistes, fossoyeurs des nations et des identités traditionnelles.


Publié dans Euro-mondialisme

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