Angleterre : nouvelle percée électorale du BNP malgré le traquenard “souverainiste” de l’UKIP

Publié le par Jerome moreno herrero

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Une nouvelle élection partielle s’est déroulée jeudi 7 mai dans la circonscription de Rossmere dans le district de Hartlepool (Comté de Durham, Région du Nord-Est). Cinq candidats ont participé à ce scrutin partiel à l’issue duquel lors d’une première participation la représentante du BNP Cheryl Dunn a recueilli 12,49 % (157 voix). Cette nouvelle percée électorale du BNP dans un fief travailliste est remarquable puisque Rossmere constituait l’une des dernières forteresses électorales pour les faux souverainistes de l’UKIP.

 

La candidate du BNP Cheryl Dunn (c) est activement soutenue par Ken Booth (d), organisateur officiel du BNP pour le Nord-Est

La candidate du BNP Cheryl Dunn (c) est activement soutenue par Ken Booth (d), organisateur officiel du BNP pour le Nord-Est

 

Rossmere : contexte politique et résultats complets

Lors des dernières élections locales de mai 2008, quatre candidats du Système s’étaient affrontés en l’absence du BNP. Les Travaillistes avaient conservé cette circonscription avec 36,17 % (488 voix). Avec 27,65 % (373 voix), l’UKIP obtenait donc la deuxième place avec une différence de 115 voix par rapport aux Travaillistes. Avec 21,57 % (291 voix), les Libéraux-Démocrates (copie conforme du MODEM de l’ineffable Bayrou) arrivaient en troisième position. Avec 14,60 % (197 voix), les Conservateurs obtenaient la dernière place.

En l’espace de 12 mois, la situation politique a enregistré quelques bouleversements avec l’irruption locale du BNP. Comme en France, le vote utile a pleinement profité aux vainqueurs, en l’occurrence les Travaillistes crédités de 42,32 % (532 voix). Le même vote utile s’est exercé au détriment des Libéraux-Démocrates en chute libre avec leur score de 13,20 % (166 voix soit 9 de plus que pour le BNP !) et également des Conservateurs arrivés bon dernier avec seulement 8,11 % (102 voix).

 

Cliquez pour voir la tête de liste et le second du BNP dans les euro-régions de l'Est, de Londres, du Nord-Est, du Pays de Galles, du Sud-Ouest et del'Ecosse

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Le 7 mai 2008, l’UKIP a également subi un revers puisque son représentant local n’a recueilli que 23,86 % (300 voix) et a augmenté la différence de suffrages par rapport aux Travaillistes (115 en mai 2008, 232 en mai 2009). L’échec est d’autant plus considérable, car pour ce scrutin partiel ces faux-souverainistes avaient dépensé une somme colossale et avaient fait venir des militants en autocar depuis le lointain comté de Staffordshire (Midlands de l’Ouest). Cette contre-performance de l’UKIP est de bonne augure pour les élections européennes du 4 juin 2009 puisque leur capacité de nuisance et de parasitage apparait fortement amoindrie.

En revanche, cette percée électorale du BNP lors d’une première candidature est très encourageante puisque la présence opportune et médiatisée de l’UKIP constituait le cas de figure le plus défavorable. À titre de comparaison, imaginons une première participation électorale d’un candidat du FN dans un fief villiériste du bocage vendéen.

Organisateur régional du BNP pour le Nord-Est, le valeureux Ken Booth a magnifiquement supervisé la campagne locale de Cheryl Dunn à Rossmere. L’équipe militante de Rossmere comprenait 12 personnes affectées au porte à porte, 16 distributeurs de dépliants électoraux et quelques autres personnes dévouées pour installer 2 stands visibles et afficher en hauteur des bannières électorales.

Lors du porte à porte, les militants ont assuré une présence physique sur un tiers de la circonscription. Même si le militantisme traditionnel du porte à porte peut paraître fastidieux au premier abord, il s’agit incontestablement de la méthode la plus efficace. Il permet des échanges directs et fructueux, des explications précises sur un point du programme électoral du BNP et surtout de combattre les multiples calomnies proférées à l’encontre du BNP par les partis du Système et la racaille “anti-fasciste”. Lors de ces rencontres physiques et concrètes, les personnes disent si elles vont voter pour un candidat (yes), contre (no) ou réfléchir (possible). Grâce à ces données plus ou moins précises, le BNP peut déjà réaliser une fourchette électorale (minimale avec les votes positifs, plus élevée avec les indécis).

La distribution des dépliants électoraux fut assurée dans les trois-quart de la circonscription de Rossmere. Ce travail est également vital puisque la lecture d’un dépliant couleur de format A3 permet à l’électeur de s’informer sur le véritable programme électoral du BNP, de lire une lettre du patron du BNP Nick Griffin et de mesurer la malveillance politique des “adversaires” du BNP. Dépourvus de tout programme cohérent et crédible, les faillis du Système et leurs chiens de garde “anti-fascistes” multiplient les calomnies et attaques les plus nauséabondes à l’égard du BNP.

 

Cliquez pour voir la tête et le second de liste du BNP pour les euro-régions du Nord-Ouest, des Midlands de l'Ouest, du Sud-est, des Midlands de l'Est, du Yorkshire et Humberside

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Au cours de cette courte campagne locale qui s’est intensifiée dans la dernière semaine, Ken Booth avait été agréablement surpris par l’excellent accueil du public tandis qu’un nombre croissant d’électeurs s’engageaient à voter pour le BNP lors de cette partielle puis lors des élections locales et européennes du 4 juin 2009.

Le 4 juin 2009, les électeurs britanniques seront appelés aux urnes pour élire 69 eurodéputés (6 de moins qu’en 2004) ainsi que de nombreux conseillers municipaux, de districts et de comtés.

Alors qu’en 2005, le British National Party avait présenté 39 candidats sur l’ensemble des comtés du Royaume-Uni, il en présentera plus de 460 lors des élections comtales de juin 2009. Avec 75 candidats dans l’Essex (Est), il sera présent dans la totalité des sièges de ce comté encore rural, secteur électoral clé pour les patriotes britanniques.

Rappelons pour mémoire que le 29 janvier 2009 lors d’une élection partielle dans le district urbain de Fenham dans la périphérie ouest de Newcastle-Upon-Tyne (Nord-Est, au sud de l’Écosse), le valeureux Ken Booth avait obtenu 27 % (836 voix), triplant le score du BNP lors des élections communales de mai 2008 (9,04 %, 295 voix).

Tête de liste du BNP dans l’euro-région du Nord-Est, Adam Walker doit recueillir au moins 17 % des suffrages exprimés afin de décrocher un siège d’eurodéputé. Enfin, le BNP sera présent avec ses 69 candidats dans les 11 euro-régions du Royaume-Uni.

 

UKIP : les villiéristes britanniques

Réplique britannique du MPF du vicomte vendéen ou de DLR de l’énarque francilien, l’UKIP (United Kingdom Independence Party) est un leurre politique soit-disant “souverainiste”, “eurosceptique” et “patriotique”. Fermement soutenu par l’ensemble du Système politico-médiatique, l’UKIP discrédité et anémié est néanmoins maintenu en survie artificielle afin de siphonner l’authentique électorat nationaliste.

Lors de chaque consultation électorale locale, nationale et européenne, l’UKIP développe bruyamment certains thèmes de campagne axés sur l’immigration massive, l’islamisation galopante, le communautarisme exacerbé et bien évidemment la technocratie apatride de Bruxelles. Le but est évident puisque il s’agit de détourner et de confisquer le plus grand nombre possible de suffrages de patriotes crédules. Après l’achèvement des campagnes électorales, l’UKIP rentre bien sagement à la niche et se volatilise dans les brumes épaisses de la lande anglaise.

Son dirigeant clownesque et caricatural s’appelle Nigel Farage, cinq fois candidats malheureux lors des élections législatives. Cet ancien Conservateur fut un fidèle de l’ancien premier ministre inflexible et ultralibéral Margaret Thatcher (1979-1990). Il claqua bruyamment la porte du Parti Conservateur lorsque John Major, terne successeur de Margaret Thatcher, signa en 1992 le funeste Traité de Maastricht.

En 1993, il fut l’un des fondateurs de l’UKIP, créature docile du Système. Il fut élu député européen en 1999, puis de nouveau en 2004. Actuellement, il est l’un des vice-présidents de l’eurogroupe villiériste “Indépendance et Démocratie” au Parlement Européen. Malgré la déconfiture électorale et les dissensions internes de l’UKIP, Nigel Farage reste le chouchou des média où il apparait régulièrement, notamment en période électorale.

L’escroquerie politique de l’UKIP culmina lors des dernières élections européennes de juin 2004 lorsque ces faux-souverainistes totalisèrent 2.700.000 voix, 16,8 % des suffrages exprimés et envoyèrent 12 eurodéputés qui siégèrent docilement avec les villiéristes de “Indépendance et Démocratie“.

Dépourvu d’implantation électorale sérieuse et d’équipes militantes motivées au plan national, l’UKIP enregistra une spectaculaire chute électorale lors des élections législatives du 5 mai 2005 (2,2 %, 603.298 voix et 0 député). Transfuge du Parti Conservateur, Bob Spink est actuellement l’unique député de l’UKIP qu’il rejoignit en avril 2008.

Accusé de fraude sociale et condamné ultérieurement à une peine de 9 mois de prison, l’eurodéputé Ashley Mote fut expulsé de l’UKIP en juillet 2004. Figure “médiatique” de l’UKIP, le bouillant eurodéputé Robert Kilroy-Silk s’en alla brusquement et bruyamment en janvier 2005. Actuellement, un autre de ses eurodéputés, objet d’une enquête de l’Office Européen de Lutte Anti-Fraude, a été provisoirement exclu de l’UKIP.

Miné politiquement et périodiquement réanimé par le Système politico-médiatique, l’UKIP avait de nouveau enregistré un camouflet électoral lors des dernières élections communales de mai 2008. Les observateurs politiques remarquent son absence lors des différents scrutins partiels à travers l’Angleterre. Lors de leurs rares apparitions électorales, les candidats de l’UKIP n’effectuent aucune campagne militante de proximité car leur présence opportune est uniquement destinée à parasiter les authentiques patriotes et opposants au Système.

Dans son blog constamment réactualisé, Martin Wingfield apporte une preuve indubitable de l’instrumentalisation de l’UKIP par le Système en général et les Travaillistes actuellement au pouvoir. Le district de Copeland en Cumbrie (avec pour capitale la localité portuaire de Whitehaven) comprend 14 sièges en jeu lors des élections du 4 juin 2009. Si le BNP y alignera finalement 11 candidats, l’UKIP en présentera un seul dans une circonscription particulièrement emblématique : Kells et Sandwith à Whitehaven. Pourquoi dans ce secteur électoral, qui jusqu’à une date très récente constituait un bastion inexpugnable pour les Travaillistes ?

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Lors d’une première candidature à Kells et Sandwith le 18 décembre 2008, le valeureux candidat du BNP Simon Nicholson avait créé un véritable tonnerre électoral avec un score de 40,11 % (418 voix), ne ratant son élection qu’à 16 suffrages face à la candidate Travailliste Wendy Skillicorne (41,65 %, 434 voix). Pour mémoire, la candidate conservatrice avait recueilli 18,23 % (190 voix).

Mais le plus important, résidait dans la spectaculaire chute électorale des Travaillistes entre mai 2005 et décembre 2008. En mai 2005, le Travailliste Joe McAllister, qui avait recueilli 65,91 % et 1.367 voix, devançait alors son principal concurrent “Indépendant” de 1.010 voix. Le candidat conservateur recueillait alors 350 voix.

En raison de l’impopularité croissante des Travaillistes au pouvoir depuis 1997, ceux-ci avaient donc réduit en 3 ans et demi une confortable avance de 1.010 voix en une dérisoire différence de 16 voix. Et encore, le suspens électoral avait duré une bonne partie de la nuit puisque sur les 6 bureaux de vote, le BNP devançait ou menait jeu égal avec les infortunés Travaillistes. Seul un bureau électoral, au sein duquel les Travaillistes avaient obtenu une confortable majorité, permit de creuser cet écart de 16 voix.

Par conséquent, la présence opportune de l’UKIP à Kells et Sandwith est directement téléguidée par les Travaillistes discrédités et prêts à n’importe quelle manœuvre politicienne pour empêcher le BNP de ravir ce siège emblématique et symbolique pour la gauche britannique.

Comme nous le voyons à travers cet exemple très local en Cumbrie, les souverainistes sont de dociles agents du Système qui représentent un danger réel pour les authentiques patriotes. Cet exemple emblématique de Cumbrie aurait très bien pu se dérouler dans un canton ou municipalité française où un candidat Front National susceptible de remporter l’élection aurait du affronter la concurrence opportune d’un représentant MPF ou DLR.

Le 4 juin au Royaume-Uni et le 7 juin en France et dans les autres nations de l’Union Européenne, les électeurs en général et les authentiques patriotes devront systématiquement et consciemment éliminer les listes parasites des faux souverainistes (UKIP au Royaume-Uni, MPF, DLR, Lang-Martinez en France). Ces mêmes électeurs doivent impérativement prendre conscience que seuls le Front National pour la France et le BNP pour le Royaume-Uni sont les authentiques défenseurs des traditionnels États-Nations sur le continent européen.

Par conséquent en France, votons massivement pour les listes respectives du Front National présentes dans les huit super-circonscriptions de métropole et d’Outre-Mer (Roger Holeindre/Huguette Fatna) !

 

BNP/Européennes 2009

Publié dans Europe des Patriotes

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