Angleterre/Grand Manchester : nette progression électorale du BNP malgré le traquenard des faux souverainistes de l’UKIP

Publié le par Jerome moreno herrero

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Lors de son porte à porte, Gary Tumulty (BNP) reçoit la promesse officielle d'une électrice en sa faveur

Lors de son porte à porte, Gary Tumulty (BNP) reçoit la promesse officielle d'une électrice en sa faveur

 

Jeudi 21 mai 2009, une élection partielle s’est déroulée dans le secteur de Irwell et Riverside à Salford (conurbation urbaine du Grand Manchester, Nord-Ouest). Six candidats ont participé à ce scrutin partiel à l’issue duquel le représentant du BNP Gary Tumulty est arrivé en troisième position avec un score très encourageant de 17,12 % (276 voix). En raison de la présence opportune et hyper-médiatisée des faux souverainistes de l’UKIP, cette nouvelle performance électorale du BNP est vraiment remarquable et d’excellent augure pour le scrutin européen du 4 juin 2009. Patron du BNP depuis 1999 et tête de liste dans l’euro-région du Nord-Ouest, Nick Griffin doit obtenir un score minimal de 8 % des suffrages exprimés pour décrocher l’un des 8 sièges en jeu de cette immense super-circonscription.


Salford/Grand Manchester : contexte socio-économique

Avec Liverpool, Birmingham, Leeds et Sheffield, Manchester constitua l’un des berceaux de la “Révolution industrielle” britannique au XVIIe et XVIIIe Siècle. L’activité industrielle foisonnante et l’extraction minière furent accompagnées par un boom démographique. La conurbation urbaine du Grand Manchester se forma progressivement au cours du XIXe Siècle.

Avec le libre-échangisme débridé et la concurrence déloyale des nations émergentes du Tiers Monde, les principaux centres industriels des Midlands de l’Ouest, de l’Est et du Yorkshire subirent un inexorable déclin à partir des années 1970. L’arrivée au pouvoir en 1979 de l’inflexible Margaret Thatcher (”la dame de fer”) accéléra ce déclin économique et amorça la désindustrialisation. Pendant 11 ans, Margaret Thatcher mena une politique ultralibérale dont les conséquences les plus visibles fut une indéniable casse sociale et une inéluctable montée du chômage. Son pâle et insipide successeur John Major (1990-1997) poursuivit ces politiques délétères ce qui favorisa le retour des Travaillistes de Tony Blair au printemps 1997. Fervents adeptes de l’euro-mondialisme ultralibéral et apatride, les Travaillistes achevèrent l’œuvre de destruction économique des Conservateurs.

Outre la désindustrialisation et la progressive désertification économique, ces anciens bastion de l’industrie minière subissent un chômage massifié, une pollution urbaine, l’immigration colonisation avec ses communautarismes exacerbés et l’islamisation agressive. Néanmoins, certaines zones particulièrement défavorisées ont bénéficié de programme de régénérescence urbaine.

 

Ce dépliant électoral de Gary Tumulty dénonce concrètement l'incurie politique et économique des Travaillistes locaux

Ce dépliant électoral de Gary Tumulty dénonce concrètement l'incurie politique et économique des Travaillistes locaux

 

Située à l’ouest de Manchester, Salford fut un important centre industriel surnommé péjorativement “Little dirty town” (littéralement petite ville sale). Au recensement de 2001, Salford comptait 218.000 habitants. Progressivement, Salford s’est transformée en une populaire ville dortoir pour l’Université locale. Comme plus de 2.000 étudiants sont actuellement inscrits sur les listes électorales, ils sont devenus l’enjeu d’une sordide manipulation politique dirigée contre le BNP. Orchestré à travers Internet par le syndicat gauchiste de l’Union Nationale des Étudiants (NUS, similaire à l’UNEF), les étudiants inscrits à Salford étaient fortement encouragés à participer au scrutin partiel afin de barrer la route au BNP. Au vu des résultats de Gary Tumulty (3e place, 17,12 % et 276 voix), la manœuvre semble avoir échoué car tous les étudiants ne sont pas forcément des moutons dociles obéissant aux injonctions nationales de gauchistes embourgeoisés et privilégiés.

À Salford, les britanniques de souche sont progressivement devenus des citoyens de seconde zone au détriment des multiples communautés antagonistes et des innombrables demandeurs d’asile. Avec les Travaillistes dont certains représentants locaux sont dignes d’un Gérard Dalongeville, Salford souffre d’un scandaleux abandon, d’une désertification commerciale, d’un enlaidissement urbain et surtout du matraquage fiscal.

Pourtant comme dans l’ancien bassin minier du Pas-de-Calais, les Travaillistes occupent encore une position politique hégémonique. Aux dernières élections communales de mai 2008, les Travaillistes avaient recueilli 50,92 % (888 voix) dans ce secteur d’Irwell et Riverside. Avec 37,59 %,  606 voix (recul de 13,33 %), les Travaillistes ont subi une véritable hémorragie électorale, conséquence d’une profonde impopularité tant locale que nationale.

Avec la récente cascade de révélations médiatiques sur les notes de frais des parlementaires britanniques, le discrédit des hommes politiques et du “gang des 3” (Travaillistes/Libéraux-Démocrates/Conservateurs) a atteint son paroxysme. D’ailleurs lors de ce scrutin partiel de Irwell et Riverside, la participation électorale a chuté de manière spectaculaire (17,5 % soit un recul de 4 % par rapport à mai 2008).

 

Publicité électorale du BNP accrochée à une remorque de caravane

Publicité électorale du BNP accrochée à une remorque

 

Salford : résultats complets et déconfiture de l’UKIP

Arrivé en troisième position, le BNP talonne le représentant local des Libéraux-Démocrates (18,18 %, 293 voix). Cet écart de 17 voix avec le BNP est une véritable humiliation pour les Libéraux-Démocrates (formation européiste, copie conforme du MoDem de Bayrou) en recul par rapport à mai 2008 (19,32 %, 337 voix).

Les Conservateurs, encensés et présentés par les média comme une alternance crédible aux Travaillistes discrédités, sont les grands perdants de ce scrutin local. Nettement devancé par le BNP (87 voix), les Conservateurs ne recueillent que 11,72 % (189 voix), soit un très net recul par rapport à mai 2008 (16,40 %, 286 voix). Il s’agit même d’une véritable humiliation électorale puisque les équipes militantes des Conservateurs avaient méticuleusement travaillé ce secteur. Avec la livraison massive dans les boîtes aux lettres la veille du scrutin partiel d’une coûteuse propagande électorale pour le 4 juin 2009, les Conservateurs s’attendaient vraiment à une dynamisation de dernière minute de leur campagne locale.

Par rapport à mai 2008 où seulement 4 candidats étaient en lice, les Verts et les faux souverainistes de l’UKIP avaient décidé de se présenter lors de ce scrutin partiel. Avec 7,75 % (125 voix), les Verts obtiennent un score médiocre dans un secteur électoral pourtant marqué par un environnement quotidien dégradé et pollué. Comme en France, leurs thématiques gauchistes et immigrationnistes ne font pas recette auprès des électeurs.

Propulsé artificiellement par l’Établissement politico-médiatique lors de chaque consultation électorale d’envergure, l’UKIP avait décidé de jouer les troubles fêtes lors de ce scrutin partiel. Utilisant abusivement une rhétorique d’inspiration patriotique et eurosceptique, l’UKIP est non seulement un refuge politique pour les déçus des Conservateurs mais surtout un piège redoutable pour les électeurs patriotes crédules. À chaque scrutin local, national ou européen comme en juin 2004, l’UKIP grignote un pourcentage non négligeable de l’électorat patriotique avant de sombrer dans une hibernation politique volontaire.

Néanmoins, les électeurs de Salford ne se sont pas laissés séduire par les sirènes trompeuses de ces faux souverainistes, alliés indéfectibles du Système en place. Leur représentant bidon, qui ne se donne même pas la peine d’effectuer une campagne militante de terrain, est arrivé bon dernier avec un score dérisoire de 7,63 % (123 voix).

 

Liste des 8 candidats du BNP dans la super-circonscription du Nord-Ouest lors du scrutin européen du 4 juin 2009

Liste des 8 candidats du BNP dans la super-circonscription du Nord-Ouest lors du scrutin européen du 4 juin 2009

 

Comme on le remarque, cette présence opportune de l’UKIP lors de ce scrutin partiel n’a pas empêché le BNP d’effectuer une nette progression par rapport à mai 2008 (13,36 %, 233 voix). De même, le BNP obtient plus du double du score de l’UKIP et un nombre de suffrages supérieurs à ceux réunis des Verts et de l’UKIP.

À titre de comparaison, on mentionnera l’élection partielle de Pendlebury (partie intégrante de Salford, Grand Manchester) qui s’était déroulée le 19 mars 2009. Lors de ce scrutin partiel, le candidat du BNP était arrivé en troisième position avec un score de 13,75 % (373 voix) devançant de 5 voix les Libéraux-Démocrates. Par rapport à mai 2008 (13,30 %, 352 voix et 4e position derrière les Libéraux-Démocrates), il s’agissait alors d’une modeste progression électorale du BNP dans un bastion travailliste.

Ces deux scores récents (Salford/Pendlebury) sont très encourageants pour le BNP lors du scrutin européen du 4 juin 2009. De manière générale, le BNP doit obtenir un score minimal de 8 % dans l’euro-région du Nord-Ouest pour que sa tête de liste Nick Griffin puisse siéger à Strasbourg en juin 2009. Néanmoins, en raison de l’absence d’implantation électorale dans certaines zones de l’immense euro-région du Nord-Ouest, le BNP s’est fixé un objectif moyen de 12 % pour compenser ses quelques faiblesses. Comme on le voit pour ces deux exemples et même en cas de concurrence déloyale avec les faux souverainistes de l’UKIP, le BNP a largement remporté ses objectifs électoraux ce qui lui permet d’aborder avec sérénité le décisif scrutin européen du 4 juin 2009. Néanmoins, NP Info ne se livre à aucun pronostic électoral qui ferait le jeu du Système.

Enfin, signalons deux extraordinaires performances électorales réalisées lors de scrutins partiels dans le Grand Manchester en 2009.

Lors d’une première candidature le 9 avril 2009 dans un contexte extrêmement hostile et avec des moyens dérisoires, le valeureux Derek Adams avait créé la surprise dans le district urbain de Moston avec sa deuxième position derrière les Travaillistes et son spectaculaire score de 23,31 % (815 voix).

Le 5 février 2009 dans la circonscription industrielle de Timeside et malgré un contexte politique particulièrement haineux, la valeureuse candidate du BNP Rosalind Gauci recueillit 29,37 % (889 voix), progressa de 2 % par rapport au précédent scrutin et surtout creusa un très net écart par rapport aux Conservateurs (16,02 %, 485 voix). Pour l’anecdote, on mentionnera la pitoyable performance de l’UKIP (1,09 %, 33 voix) dont la candidate avait été propulsée à la dernière minute pour court-circuiter le BNP.

 

"Un vote pour l'UKIP est un vote gaspillé, pas un vote de protestation"

"Un vote pour l'UKIP est un vote gaspillé, pas un vote de protestation"

 

UKIP : des “villiéristes” britanniques plus corrompus que les partis du Système

Comme NP Info a évoqué à de très nombreuses occasions l’imposture politique des “souverainistes” de l’UKIP, certaines informations ne seront pas répétées. Néanmoins, les nouveaux lecteurs peuvent se reporter à cet article, qui décrit cette escroquerie politique dans le détail et avec des exemples très concrets.

L’UKIP est dirigé par le clownesque et autoritaire Nigel Farage, qui a l’habitude de dénoncer la nocivité de la technocratie européiste, seulement en période électorale. Voici une vidéo d’illustration des talents oratoires du discrédité Farage. Si les propos de Farage sonnent juste dans l’hémicycle du Parlement européen, il ne faut surtout pas se laisser abuser par la rhétorique trompeuse de ce villiériste britannique.

Nous avons déjà mentionné l’énorme scandale des notes de frais des parlementaires britanniques. Les trois partis faillis du Système (Travaillistes, Libéraux-Démocrates, Conservateurs) sont largement éclaboussés par ce scandale national. D’ailleurs, les représentants de l’Établissement politico-médiatique craignent que cette vague de corruption généralisée profite pleinement au British National Party lors du scrutin européen du 4 juin 2009.

Dans leurs pathétiques tentatives de diffamation à l’égard du BNP, certains média et hommes politiques essaient d’abuser l’opinion publique en faisant croire que ce scandale parlementaire profiterait à l’UKIP et non au BNP. Dans le même temps, les sondages bidonnés exagèrent sciemment le score de l’UKIP évalué entre 17 et 19 % et minimisent celui du BNP crédité de 4 %. Les méthodes de manipulations politiques sont strictement similaires entre la France et le Royaume-Uni.

Cerise sur le gâteau, la racaille marxiste “anti-fasciste” de Searchlight s’agite frénétiquement et claironne que les électeurs déçus devront voter impérativement en faveur de l’UKIP et pas pour le BNP. Lorsque de prétendus “anti-fascistes” orientent délibérément le vote d’électeurs déçus vers les faux-souverainistes de l’UKIP, on a vraiment plongé dans l’imposture politique la plus abjecte. Imaginons qu’en France la racaille dite anti-fasciste de Ras l’Front, de No Pasaran, du SCALP et les “flics” de bas étage de REFLEXes appellent ouvertement à soutenir les villiéristes et chasseurs d’opérette de Libertas pour contrecarrer le dynamisme électoral du FN !

 

Le clownesque président de l'UKIP, Nigel Farage (cravate rose) en compagnie de l'ancien ministre Travailliste des Affaires européennes Denis McShane

Le clownesque président de l'UKIP, Nigel Farage (cravate rose) en compagnie de l'ancien ministre Travailliste des Affaires européennes Denis McShane


Comme lors des dernières semaines de campagne en juin 2004, les différents média britanniques invitent frénétiquement le clown Nigel Farage, qui ressort ses salades éculées contre l’eurocratie apatride de Bruxelles. Dimanche 17 mai 2009, le patron du BNP et tête de liste dans l’euro-région du Nord-Ouest Nick Griffin devait normalement s’exprimer sur la BBC lors du traditionnel show politique hebdomadaire. L’invitation adressée à Nick Griffin fut finalement annulée à la dernière minute et sa prestation fut remplacée par … celle du clown Nigel Farage. Encore une preuve magistrale de l’imposture politique de l’UKIP, docile créature du Système régulièrement réanimée à l’approche de consultations politiques.

Puisque l’on parle de Nigel Farage, restons avec lui et évoquons maintenant ses turpides financières. Lundi 18 mai 2009, l’ancien ministre britannique Travailliste chargé des Affaires européennes Denis MacShane déjeunait au Parlement européen en compagnie de Nigel Farage. On remarque au passage que les Travaillistes et l’UKIP entretiennent des relations plus que cordiales. Lors de ce fameux déjeuner, le discrédité Nigel Farage avoue cyniquement qu’il a disposé de 2 millions £ en note de frais pour le Parlement européen. Dans l’espoir de minimiser ses propres turpitudes financières, le Travailliste Denis MacShane a effectué cette délicate révélation au micro de la BBC mardi 19 mai lors d’un populaire Show politique.

Enfin, signalons la présence scandaleuse de deux étrangers et européistes notoires sur les listes européennes de l’UKIP. En temps normal, l’UKIP et son président Nigel Farage prônent la sortie immédiate du Royaume-Uni de l’Union Européenne. De même, ils bannissent les candidatures électorales de personnes qui ne sont pas des citoyens britanniques.

 

Ces deux candidats de l'UKIP (étrangers et fervents européistes) révèlent l'imposture des faux-souverainistes de l'UKIP

Ces deux candidats de l'UKIP (étrangers et fervents européistes) révèlent l'imposture des faux-souverainistes de l'UKIP

 

Or, l’UKIP présente sur ses listes européennes Marta Andreasen, née en Argentine et vivant couramment en Espagne. Marta Andreasen ne vit pas au Royaume-Uni même si elle est titulaire d’un passeport de l’Union Européenne. En réalité, cette candidate est ouvertement européiste et ne supporte pas d’être qualifiée de “eurosceptique”. Elle prône tout un baratin axé sur la construction d’une autre Europe. Signalons que Marta Andreasen est candidate en deuxième position derrière Nigel Farage dans l’euro-région du Sud-Est.

Né au Sri-Lanka, Deva Kumarasiri fut jusqu’à ces dernières semaines un fervent sympathisant des Libéraux-Démocrates, formation centriste et européiste. Comme sa candidature fut refusée dans son parti d’origine, Deva Kumarasiri frappa à la porte de l’UKIP où il fut chaleureusement accueilli. L’autoritaire Nigel Farage a décidé de le parachuter dans les Midlands de l’Est sans même consulter la base militante de cette importante région industrielle. D’ailleurs, les militants locaux sont amers, écœurés du cynisme de Deva Kumarasiri, qui ne brille pas particulièrement par son ardeur militante à la permanence de l’UKIP à Nottingham.

Nigel Farage a décidé d’en faire un candidat “star” notamment lors du grand rassemblement du parti à Exeter (Devon, Sud-Ouest). Cynique et manipulateur, Deva Kumarasiri fera son apparition politique à Exeter à la seule condition que l’UKIP lui prenne en charge la totalité de ses dépenses d’hôtel, de voyage, de caution et frais divers. Ce qui scandalise les militants de base de l’UKIP, c’est que Nigel Farage a entièrement approuvé ces délirantes et inconvenantes exigences d’un nouveau venu. D’ailleurs, ces même militants ne se privent pas de se plaindre sur leurs blogs respectifs de l’incohérence politique et de l’autoritarisme de Nigel Farage.

Pour accéder au dossier complet sur l’imposture politique et les diverses turpitudes financières de l’UKIP, on pourra cliquer sur le bandeau ci-dessous.

 

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Publié dans Europe des Patriotes

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