Brèves nouvelles économiques du Monde

Publié le par Jerome moreno herrero

L'imposant château de Bratislava (capitale de la Slovaquie)

L'imposant château de Bratislava (capitale de la Slovaquie)


Le 1er janvier 2009 à 00h00, la Slovaquie a officiellement rejoint l’eurozone et abandonné sa monnaie nationale (la couronne slovaque) en vigueur depuis l’indépendance le 1er janvier 1993. Pendant ce temps le Conseil de Coopération du Golfe qui regroupe la majeure partie des pays de la péninsule Arabique envisage d’instaurer une monnaie unique inspirée de l’Euro. Si la crise financière et économique concerne l’ensemble des nations les plus développées, le Maroc a enregistré une croissance économique de 5,4 % lors du 3e trimestre 2008 et le Brésil envisage la création d’1,5 million d’emplois en 2009.


La Slovaquie devient le 16e membre de l’eurozone

Dans la nuit du 31 décembre au jeudi 1er janvier, de gigantesques et grandioses cérémonies se sont déroulées à Bratislava alors que la Slovaquie devenait officiellement le 16e État membre de la zone euro. Avec 9 autres pays d’Europe centrale, méditerranéens et baltes, la Slovaquie avait adhéré officiellement à l’Union Européenne (UE) le 1er janvier 2004. Rappelons que la Slovénie avait rejoint l’eurozone dès le 1er janvier 2007 tandis que les îles de Chypre et Malte en sont membres depuis le 1er janvier 2008. L’eurozone compte donc 320 millions d’habitants, réduits à des consommateurs potentiels dans un “territoire” dénué d’identité.

Sitôt retenti le douzième coup de minuit, l’ensemble des distributeurs bancaires slovaques ont commencé à “cracher” des billets en euro tandis qu’aux environs de 1h20 à l’ombre du célèbre château de Bratislava le premier ministre slovaque Robert Fico a symboliquement retiré une poignée de billets d’euro, officialisant la circulation définitive de cette monnaie d’occupation en Slovaquie. Le taux de conversion fixe est de 30.726 couronnes contre 1 euro.

La couronne slovaque en vigueur depuis la partition officielle d’avec la Tchécoslovaquie (1er janvier 1993) continuera d’être utilisée conjointement avec l’euro durant seulement 2 semaines jusqu’au 16 janvier 2009. La totalité de cette monnaie fiduciaire (billets et pièces) devra donc être récupérée à cette date butoir tandis que la Banque Centrale Slovaque estime que 188 millions de billets et 500 millions de pièces seront nécessaires pour le remplacement de l’ancienne devise nationale en circulation et en réserve.

D’après un récent sondage, 58 % des citoyens auraient approuvé l’entrée de leur jeune nation au sein de l’eurozone tandis que 35 % auraient manifesté leur hostilité et 7 % n’exprimaient aucune opinion. Ainsi en rejoignant l’eurozone, la Slovaquie accentue son asservissement économique vis à vis des eurocrates apatrides et ultralibéraux de Bruxelles. Le 1er janvier 2004, la Slovaquie avait déjà perdu sa souveraineté territoriale et 5 ans plus tard elle vient d’abandonner en toute inconscience sa souveraineté économique et monétaire. Très rapidement le réveil risque d’être douloureux pour les citoyens de cette jeune nation dont les dirigeants politiques sont de sinistres et dérisoires marionnettes manipulés par des technocrates euromondialistes.


Vue aérienne de Mascate, capitale de l'Oman

Vue aérienne de Mascate, capitale de l'Oman


Péninsule arabique : création d’une monnaie unique en 2010

Mardi 30 décembre à Mascate (Oman), lors de son 29e sommet annuel le Conseil de Coopération du Golfe (composé de Bahreïn, du Koweit, du Qatar, de l’Oman, des États Arabes Unis et de l’Arabie Saoudite) a officiellement approuvé la création d’une union monétaire qui devrait être définitivement ratifiée avant la fin 2009. Si les dirigeants économiques se sont accordés sur la prochaine création d’un conseil monétaire évoluant au sein d’une future banque centrale du Golfe (équivalant de la BCE), le lieu définitif de cette future autorité financière n’a toujours pas été fixé et sera l’objet de prochaines discussions durant l’été 2009.

Ce même accord a stipulé que cette monnaie unique devra entrer en circulation officielle sur l’ensemble des pays concernés à partir de 2010, à moins d’une décision contraire du Conseil monétaire. D’ores et déjà, l’Oman a fait savoir qu’en 2010 il ne ferait pas circuler sur son territoire la future monnaie unique qui entrerait cependant en vigueur dans les autres pays de la Péninsule Arabique.

Séduits par le mirage de la zone euro en vigueur depuis 1999, les dirigeants cosmopolites et ultralibéraux du Golfe avait décidé dès 2001 d’instaurer une union monétaire et d’adopter une monnaie unique à partir de 2010. Cette décision arbitraire du Conseil de Coopération du Golfe, prise dans le dos des différents peuples volontairement tenus dans l’ignorance, constituait selon ses protagonistes une étape clé vers une intégration économique régionale.

Voilà maintenant que l’euromondialisme apatride et ultralibéral essaime jusque dans des entités microscopiques et désertiques de la Péninsule arabique ! Sans être grand clerc, il est très facile de prévoir un rapide ralentissement des croissances économiques de ces différents pays musulmans qui mondialisme oblige ne sont actuellement pas épargnés par la crise financière et économique.


Vue générale de Casablanca, dynamique capitale économique du Maroc

Vue générale de Casablanca, dynamique capitale économique du Maroc


Le Maroc enregistre une hausse spectaculaire de sa croissance économique en 2008

Selon une note économique émanant du Haut Commissariat marocain au Plan, l’économie nationale marocaine a connu une progression de 5,4 % lors du 3e trimestre de 2008, supérieure à la même période de 2007. Les comptes nationaux marocains montrent une croissance vertigineuse de 10,4 % dans le secteur agricole.

Si les activités liées au secteur de l’électricité et de l’eau ont quasiment stagné lors de ce troisième trimestre 2008 (alors qu’elles avaient connu une hausse de 9,1 % sur la même période de 2007), les secteurs de l’industrie manufacturière, du commerce et des Transports affichent actuellement une progression respective de 2,7 %, 2,9 % et 3,6 %. Le domaine des Services progresse de 5,1 % tandis que les secteurs les plus florissants concernent les Postes et Télécommunications (9 %) et les Finances (17,6 %).

L’impact de la crise financière et économique mondiale se fait ressentir dans les domaines suivants : mines (-2,9%), raffinage du pétrole (-7,7 %) et hôtels/restaurants (-3,3 %).

Même si ces chiffres économiques enchanteurs prouvent la bonne santé de l’économie marocaine, il ne faudrait surtout pas oublier l’ampleur considérable des multiples subventions versées par la France et l’Union Européenne au sein de laquelle cet État associé désire rentrer coute que coute même si sa candidature est moins médiatique que celle de la Turquie néo-islamiste.


Vue partielle de Rio de Janeiro et de son célèbre pin de sucre surmonté du Christ sauveur

Vue partielle de Rio de Janeiro et de son célèbre pin de sucre surmonté du Christ sauveur


Le Brésil prévoit la création de 1,5 million d’emplois en 2009

Lors d’une conférence de presse tenue le 29 décembre à Rio de Janeiro, l’optimiste ministre brésilien du Travail Carlos Lupi a publiquement annoncé la création de 1,5 million d’emplois au Brésil au cours de l’année 2009. Pourtant le nombre d’emplois avait enregistré une sérieuse baisse en novembre 2008 (la première depuis 2003).

Pas démonté pour 2 sous, notre prestidigitateur brésilien (que notre fade secrétaire d’État à l’Emploi Laurent Wauquiez doit envier) nous explique que l’emploi ne connaitrait pas de rebond significatif au cours des 3 premiers mois de 2009 mais que la reprise économique devrait démarrer sur les chapeaux de roue dès mars 2009.

Pourquoi mars 2009 ? Tout simplement parce qu’aux États-Unis un certain Barack Obama aura été officiellement investi à la Maison Blanche en janvier 2009. Mais alors qu’attendent Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde et le franc-maçon arriviste Xavier Bertrand pour prier publiquement “Saint Barack” ?. Apparemment ce “Saint” mondialiste serait un bien meilleur intercesseur que Saint Martin ou Louis IX puisqu’il est censé guérir tous les maux et injustices de la planète Terre. Mais trêve de plaisanterie et revenons aux paroles prononcées par ce ministre brésilien.

Voici le raisonnement alambiqué de Carlos Lupi : « Nous prévoyons une forte croissance à partir du mois de mars avec l’”effet Obama”. Je pense que les États-Unis traversent leur moment le plus difficile, et ce qui pouvait arriver de pire à l’économie brésilienne est déjà derrière nous. »

Malgré cette déclaration fanfaronne d’un ministre de Lula, l’économie brésilienne affiche un taux de croissance honorable qui ferait pâlir l’ensemble des ministres de l’Économie et des Finances des 27 pays membres de l’UE, à commencer par l’éternelle optimiste au sourire béat Christine Lagarde.

Même si Carlos Lupi manifeste encore un enthousiasme démesuré en prévoyant une croissance économique moyenne de 4,5 % pour 2009, le ministre des Finances a cependant prévu 4 % et la Banque Centrale du Brésil avance un chiffre plus modeste de 3,2 %. Un signe tangible de l’indéniable reprise économique au Brésil est fourni par l’augmentation de 3,5 % des ventes lors des fêtes de Noël. Si cette tendance se confirme sur l’ensemble de cette gigantesque nation, la hausse atteindrait même 6 % à la fin de la période des soldes en janvier. Encore une fois ces chiffres sont impensables dans l’UE des 27 et notamment en France où l’économie est plongée dans une morosité durable avec une augmentation continue du chômage.

Signalons qu’au Brésil et dans les autres nations catholiques d’Amérique latine et centrale, les réjouissances de Noël ont conservé tout leur sens chrétien contrairement à nos pays déchristianisés d’Europe occidentale où ces fêtes sont synonymes d’un commerce outrancier et d’une consommation effrénée.

Publié dans Nouvelles mondiales

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