Nouvelles d’Europe et du Monde

Patrouille allemande de l'ISAF à Kaboul

Divers événements politiques se sont déroulés en Europe et à travers la planète. L’OTAN, organe atlanto-mondialiste continue son emprise en Afghanistan puisque l’Allemagne y enverra prochainement 600 soldats supplémentaires au sein de l’ISAF. De leur côté, Sarkozy et son gouvernement s’apprête à renforcer la coopération nucléaire avec l’Italie. Hors UE, la Chine et le Viet-Nam ont réussi à résoudre leur différend frontalier ce qui prouve la pérennité des nations souveraines face au rouleau compresseur du mondialisme apatride. Aussi manipulateurs qu’en France, les sondages américains influent l’opinion publique en affirmant péremptoirement que Barack Obama jouirait d’une popularité exceptionnelle.

Afghanistan : L’Allemagne envoie 600 soldats supplémentaires

L’Allemagne a officiellement prévu le prochain envoi de 600 militaires en Afghanistan, afin de contribuer à la stabilisation de la sécurité nationale dans le cadre de la campagne présidentielle du 20 août 2009.

Commandant des troupes allemandes stationnées dans le nord de l’Afghanistan, Jorry Vollmer a effectué cette annonce officielle à l’issue d’une rencontre avec des officiers afghans réunis dans la ville de Mazar-E-Sharif.

Actuellement, 3.500 soldats allemands sont déjà présents en Afghanistan au sein de l’ISAF (Force Internationale d’Assistance à la Sécurité). Ce nouvel envoi, théoriquement destiné à appuyer les Forces afghanes de sécurité nationale et à assurer la sécurité de l’élection présidentielle de l’été 2009, portera leur nombre à 4.100 sur l’ensemble de l’Afghanistan.

Dans la réalité, il s’agit encore d’une nouvelle ingérence atlanto-mondialiste en Afghanistan et par voie de conséquence en Asie centrale. Derrière l’OTAN, on retrouve les néo-conservateurs belliqueux et les euro-mondialistes dont les objectifs immédiats visent à encercler militairement la Russie à l’ouest (bouclier anti-missiles en Europe centrale avec la base radar de Brdy et les 10 lance-missiles intercepteurs en Pologne) et au sud (diverses bases et une aide logistique de certains pays d’Asie centrale).

En raison de l’alignement atlantiste servile du mondialiste apatride Sarkozy et du néo-conservateur Kouchner, il est à craindre que la France décide d’un prochain envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan d’autant plus que dans le même temps, Sarkozy désire une réintégration complète de la France au sein du commandement militaire de l’OTAN. Afin de mieux comprendre les implications géopolitiques en Afghanistan, on pourra relire avec profit l’inquiétant discours du vice-président américain Joe Biden lors de la récente Conférence de Munich (6-8 février 2009).

Une centrale nucléaire active en France

Nucléaire : la France et l’Italie renforcent leur coopération

Malgré une situation économique et sociale explosive en Guadeloupe, l’agité élyséen évite délibérément les Antilles françaises tant par mépris cynique que par inconscience politique. Sarkozy, François Fillon ainsi que l’inénarrable Jean-Louis Borloo (Écologie, Énergie, Développement durable et Aménagement du territoire) et l’optimiste hilare Christine Lagarde (Économie, Industrie et Emploi) sont actuellement à Rome afin de renforcer notre coopération nucléaire avec l’Italie.

L’accord de coopération nucléaire franco-italien sera signé à l’issue de ce sommet bilatéral auquel participe un autre guignol affairiste Silvio Berlusconi.

D’après Le Figaro quotidien servile du sarkozysme, ce nouvel accord est censé définir les lignes directrices du futur développement en Italie de la technologie d’EPR (réacteur de nouvelle génération), calquée sur le modèle français.

À l’opposé de l’européisme technocratique de Bruxelles, il s’agit d’un exemple concret de coopération énergétique entre 2 nations encore souveraines. Malgré les protestations stériles et simplistes des activistes écolo-gauchistes, la France possède un immense savoir technologique dans le domaine énergétique et nucléaire. Avec EPR, notre pays est même à l’avant-garde de la recherche nucléaire, qui encore une fois ne doit rien aux eurocrates apatrides de l’UE

.

Cette porte monumentale de Youyiguan marque la frontière terrestre entre le Vietnam (Tonkin) et la Chine (Guangxi)

La Chine et le Vietnam résolvent leur différend frontalier

Malgré l’obsession frénétique et pathologique des mondialistes apatrides et ultralibéraux, les nations souveraines ont un bel avenir sur les continents de notre planète. Les frontières sont des éléments tangibles et indispensables pour garantir la souveraineté des États-nations.

La frontière sino-vietnamienne longue de 1.300 km entre le Laos et le golfe du Tonkin était mal définie et parfois non tracée dans la province du Yunnan et la région autonome de Guangxi.

Afin de célébrer l’achèvement fructueux de la délimitation frontalière entre la Chine et le Vietnam, une émouvante cérémonie s’est déroulée lundi 23 février au poste frontière de Youyiguan (région autonome de Guangxi).

La résolution pacifique du litige frontalier entre la Chine et le Vietnam aura des répercutions positives sur l’économie, le commerce, les échanges humains entre le Guangxi et le Tonkin tandis que le partenariat stratégique entre les 2 pays sortira renforcé. Depuis le 1er janvier 2009, il existe une liaison ferroviaire quotidienne entre Nanning (capitale du Guangxi) et Hanoï (capitale du Vietnam et accessoirement du Tonkin) distantes de 400 km.

La première étape fut la signature en grande pompe en 1999 d’un “Traité frontalier Vietnam-Chine”, document réalisé à l’issue d’âpres et longues négociations bilatérales. Dans l’esprit du Traité de 1999, un comité conjoint vit le jour en novembre 2001 afin de délimiter concrètement la zone frontalière sino-vietnamienne. En respectant les intérêts locaux et économiques des habitants des 2 côtés de la frontière et en minimisant les impacts négatifs, le travail concret de délimitation se poursuivit durant 7 ans. Il s’acheva en décembre 2008 avec l’installation de 2.000 bornes frontières entre la Chine et le Vietnam.

On réalise qu’une coopération bilatérale entre 2 nations souveraines s’avère finalement fructueuse et durable tandis qu’une ingérence mondialiste (OTAN, ONU) apporte immanquablement la zizanie et des germes de divisions et de futurs conflits sciemment exploités par les mondialistes apatrides.

La résidence présidentielle (maison blanche/"white house") à Washington dans le district de Columbia)

USA : les sondages à la solde du mondialiste Obama

Exactement comme en France (voir “l’enquête” IFOP pour les européennes 2009), les sondages aux USA sont destinés à manipuler l’opinion publique au lieu de traduire fidèlement ses préoccupations à une époque déterminée. Ainsi l’obamania délirante et frénétique a encore de beaux jours devant elle tant aux USA que sur d’autres continents.

Selon les résultats du dernier sondage New York Times/CBS rendus publics lundi 23 février, la présidence de Barack Obama jouirait d’un exceptionnel niveau de confiance et d’optimisme. Première escroquerie : ce sondage effectué à l’échelle nationale auprès de 1.112 adultes entre les  18 et 22 février, possède une marge d’erreur de 3 %.

Il faut savoir qu’à l’instar de la “grosse presse” bobo en France, le quotidien New York Times est un exemple caricatural de “bien-pensance” et de politiquement correct à la sauce mondialiste. De plus, Barack Obama a officiellement pris ses fonctions il y a peine un mois dans une atmosphère d’hystérie médiatique volontairement propagée sur toute la planète. Ce journal conformiste ignore sciemment l’habituel “état de grâce” qui suit une élection présidentielle dans toutes les démocraties (cf en France au printemps 2007 après l’élection du guignol apatride Sarkozy).

Au bout d’un mois de gouvernance effective, plus des 3/4 des sondés s’affirment optimistes pour les 4 ans de son mandat présidentiel. Le même pourcentage de personnes interrogées pense sincèrement que Barack Obama apporte de réels changements dans sa manière de gouverner et qu’il prendra de bonnes décisions sur le plan économique afin de juguler la crise mondiale. Évidemment comme tout bon “sondage” qui se respecte, les “questions” sont délibérément orientées afin d’obtenir les réponses adéquates auprès de sondés préalablement conditionnés par une “obamania” soigneusement entretenue par des média serviles et politiquement corrects.

Selon ce sondage orienté, Barack Obama serait ainsi en position de force pour faire appliquer sa politique économique. Toutefois, certains sondés émettent des doutes sur l’efficacité de ses futurs plans de relance face au marasme mondial ainsi que sur sa capacité à maintenir le financement public destiné à appuyer les différents secteurs économiques aux USA.

De même, Obama a réussi à persuader une nette majorité de ses concitoyens que les USA auront un long chemin à parcourir avant d’assister à un redressement économique tangible et de renouer avec la prospérité. Si 53 % des sondés estiment que son plan de redressement améliorera la situation économique, on en compte également 50 % persuadés que la période de récession ne sera pas abrégée. Enfin 66 % des sondés pensent qu’il faut davantage de fonds pour aider efficacement et profondément l’économie nationale fragilisée par la crise mondiale.

Avec un taux moyen de soutien de 63 %, Barack Obama possède un capital de confiance supérieur de 10 % à ceux de Bill Clinton (1993-2001) et de G.W. Bush (2001-2009) à l’entrée de leur mandat présidentiel. Enfin 88 % des électeurs démocrates et 44 % des républicains lui accordent leur soutien. Ne doutons pas que les résultats flatteurs de ce sondage orienté seront complaisamment et abondamment diffusés à travers l’ensemble de la grosse presse qui se gardera bien de tout esprit critique.