Atlanto-mondialisme : la présence militaire britannique en Afghanistan pourrait encore durer entre 30 et 40 ans !

Publié le par Jerome moreno herrero

Valet servile des impérialistes atlanto-mondialistes, le général David Richards commanda les forces de l'OTAN en Afghanistan entre juillet 2006 et février 2007 et deviendra le nouveau chef d'état major britannique dès le 28 août 2009

Valet servile des impérialistes atlanto-mondialistes, le général David Richards sera le nouveau chef d'état major britannique en Afghanistan dès le 28 août 2009

 

Lors d’un entretien accordé samedi 8 août au « Times », le nouveau chef d’état-major britannique David Richards a solennellement déclaré que la ‘mission militaire britannique’ en Afghanistan pourrait encore durer entre 30 et 40 ans. Pâle successeur du cynique Tony Blair, Gordon Brown apparait plus que jamais comme une servile marionnette consciemment manipulée par les américano-mondialistes. Sur le terrain, trois parachutistes britanniques furent tuées lors d’une explosion au cours de l’après-midi du jeudi 6 août 2009. Depuis l’occupation militaire de l’OTAN en Afghanistan en octobre 2001, le Royaume-Uni a enterré 195 soldats, dont 22 pour le seul mois de juillet 2009. Alors qu’une majorité de citoyens du Royaume-Uni sont opposés à l’envoi de troupes supplémentaires et préfèrent un retrait immédiat d’Afghanistan, de jeunes britanniques meurent non pas pour la défense de leur nation par ailleurs affaiblie par une déferlante migratoire et islamique du Tiers-Monde, mais pour les sordides intérêts géopolitiques des atlanto-mondialistes qui cherchent à établir leur Nouvel Ordre Mondial autour d’un Grand Moyen-Orient et d’une Asie centrale vassalisés.


Afghanistan : l’occupation militaire britannique prévue pour 30-40 ans !

Commandant des troupes de l’OTAN en Afghanistan entre juillet 2006 et février 2007, le général britannique David Richards deviendra officiellement le chef d’état major britannique à partir du 28 août 2009. Son entretien du samedi 8 août au « Times » constitue une sorte de baptême du feu médiatique. Voici la déclaration phare de ce haut gradé de l’OTAN : « Je crois que le Royaume Uni sera engagé d’une manière ou d’une autre en Afghanistan-le développement, la gouvernance, la réforme du secteur de la sécurité- pendant les 30 à 40 prochaines années ».

 

Le président afghan Hamid Karzaï et son maître américain G.W. Bush à la Maison Blanche le 28 janvier 2002

Le président afghan Hamid Karzaï et son maître américain G.W. Bush à la Maison Blanche le 28 janvier 2002

 

Selon les déclarations médiatiques du général Richards, l’implication en Afghanistan des troupes britanniques actuellement composées de 9.000 hommes aurait seulement une utilité à moyen terme puisque dans le même temps il n’y aurait « absolument aucune chance » pour un retrait de l’OTAN. Si on traduit ce langage ampoulé et abscons, l’ingérence atlanto-mondialiste risque de durer indéfiniment en Afghanistan, nation ravagée par de constantes violences politiques justement exacerbées par cette interminable occupation militaire internationale. Rappelons également la prospérité croissante de la culture du pavot et de la fabrication d’héroïne destinée à l’Europe occidentale (via la Turquie, le Kosovo islamo-mafieux) et à l’Amérique du Nord. Avec la passivité, voire la complicité tacite des troupes d’occupations de l’OTAN (ISAF), ces narco-trafics ont explosé depuis la chute du régime des Talibans en décembre 2001 et constituent une part croissante du PIB afghan.

Valet servile et marionnette caricaturale des impérialistes américano-mondialistes, le terne Hamid Karzaï apparait sur la scène politique afghane dès le 22 décembre 2001 lors de la chute définitive du régime des Talibans. Dans un premier temps, le fantoche Karzaï exerça un « pouvoir » provisoire jusqu’à l’élection présidentielle du 9 octobre 2004 directement concoctée par les stratèges néo-conservateurs de Washington. Ardemment soutenu par le simpliste G.W. Bush (2001-2009), Hamid Karzai obtint environ 4,5 millions de suffrages (sur 8,1 millions) et s’imposa dans 21 des 34 provinces afghanes. Depuis sa prise officielle de fonction le 3 novembre 2004, son « pouvoir » est illusoire puisque il ne dépasse guère les quartiers périphériques de la capitale Kaboul. Plus ou moins bénéficiaire des narco-trafics lucratifs, l’insipide Karzaï est l’objet de constantes menaces ou tentatives d’attentats.

Précisons qu’il serait simpliste de réduire la résistance afghane contre l’ingérence atlanto-mondialiste ou les opposants politiques de Karzaï à des Talibans ou des terroristes islamiques fanatiques comment tentent de l’affirmer une grotesque propagande néo-conservatrice, relayée en Europe occidentale par quelques ‘américanolâtres’ impénitents.

 

Carte topographique de l'Afghanistan, nation montagneuse aux confins au Moyen-Orient et de l'Asie centrale

Carte topographique de l'Afghanistan, nation montagneuse aux confins du Moyen-Orient et de l'Asie centrale

 

Afghanistan : 52 % des sondés britanniques veulent un retrait des troupes

Signalons que depuis l’engagement du Royaume-Uni en Afghanistan en octobre 2001, la campagne militaire a saigné les contribuables britanniques qui ont déjà versé plus de 5 milliards £ pour une occupation militaire destinée à satisfaire les objectifs géopolitiques des atlanto-mondialistes.

Contrairement à une propagande simpliste des impérialistes américains et de leurs divers idiots utiles, les troupes de l’OTAN sous commandement international (ISAF) ne sont pas en Afghanistan pour lutter contre le terrorisme islamiste, l’obscurantisme extrémiste ou établir dans le futur une vertueuse ‘démocratie’ conforme aux fameux « Droits de l’Homme » définis par des bobos occidentaux.

Les objectifs des atlanto-mondialistes visent à établir dans un futur plus ou moins proche un Gouvernement mondial autour d’un utopique « Grand Moyen-Orient » fantasmé par l’ancien alcoolique G.W. Bush. De même, l’Asie centrale est au cœur des préoccupations des stratèges américano-mondialistes, qui favorisent à dessein les troubles ethniques dans certaines zones comme le Xinjiang (cf les récentes violences urbaines et ethniques d’Ürümqi entre Han et ouïghours le 5 juillet 2009).

Situé au cœur de l’Asie centrale et privé de tout débouché maritime, l’Afghanistan est une contrée essentiellement montagneuse bordée à l’Ouest par l’Iran, au nord-ouest par le Turkménistan, au nord par l’Ouzbékistan, au nord-est par le Tadjikistan, à l’est par la Chine (région autonome du Xinjiang) et au sud et sud-est par le Pakistan. Comme on le constate concrètement, l’Afghanistan forme un trait d’union géopolitique et géostratégique entre le Moyen-Orient et l’Asie centrale. Au XIXe Siècle, l’Afghanistan constituait déjà un enjeu géopolitique majeur puisque il était âprement convoité et pris en étau entre l’expansion russe vers le sud et l’impérialisme britannique vers le nord (cf la sécurité de l’Empire des Indes et la déstabilisation politique du Tibet pour contrer la Chine).

 

Carte géopolitique sur les cultures du pavot et leur impact économique dans chaque province afghane

Carte géostratégique sur les cultures de pavot et leur importance dans chaque province afghane

 

Même si les sondés conservent quelques vagues souvenirs de l’histoire impériale du Royaume-Uni et possèdent quelques notions floues de géopolitique, on peut se féliciter de la lucidité de l’opinion publique britannique.

Selon les résultats d’un sondage publié par l’institut ComRes, 52 % des personnes interrogées se déclarent hostiles à l’envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan et préfèrent un retrait immédiat des soldats britanniques. Dans la même enquête, il ressort que 75 % des sondés estiment que les forces britanniques en Afghanistan manquent d’ équipements de base pour assurer leur mission correctement et en toute sécurité. Seulement 35 % des personnes interrogées soutiennent la politique gouvernementale de Gordon Brown et de son cabinet travailliste, qui jugent nécessaire l’envoi de troupes supplémentaires et une augmentation des ressources consacrées à l’Afghanistan. Fin juillet 2009, le secrétaire d’État à la Défense Bob Ainsworth décidait l’envoi supplémentaire de 125 personnels de service dont les missions consisteraient à consolider les progrès réalisés lors de certaines opération de sécurisation.

La question afghane (et irakienne) empoisonne les débats politiques au Royaume-Uni. Les Travaillistes déjà discrédités, qui envoient de jeunes soldats britanniques dans des zones hautement dangereuses, apparaissaient comme des politiciens bien planqués et cyniques. L’opinion publique britannique perçoit plus ou moins nettement que ces jeunes militaires parfois peu expérimentés se font trouer la peau pour d’obscurs intérêts géopolitiques mondialistes.

 

Vue partielle de Kaboul, capitale de l'Afghanistan

Vue partielle de Kaboul, capitale de l'Afghanistan

 

Depuis l’occupation militaire britannique de l’Afghanistan en octobre 2001, le Royaume-Uni déplore la mort de 195 soldats, dont 22 pour le seul mois de juillet 2009. Ce dernier chiffre constitue un sinistre record depuis le début de la présence britannique. Jeudi 6 août 2009 au cours de l’après-midi, trois parachutistes britanniques furent instantanément tués lors de l’explosion de leur véhicule alors qu’ils effectuaient une mission habituelle de sécurisation au côté de militaires des forces nationales de sécurité afghanes. Un quatrième membre de la patrouille fut d’ailleurs grièvement blessé et se trouve actuellement dans un état critique. Des attaques et des tirs effectués avec des armes légères se produisirent immédiatement après l’explosion du véhicule. Ce genre d’escarmouches meurtrières s’est malheureusement multiplié et banalisé lors de ces derniers mois. Notons que le nombre de décès en constante augmentation en Afghanistan est plus important qu’en Irak.

 

Retrait très graduel de l'Irak et incohérences diplomatiques des Travaillistes

Présentes dans la ville chiite de Bassorah (sud de l’Irak), les forces britanniques ont officiellement achevé leur mission de combat et de sécurisation le 30 avril 2009. Les 3.700 soldats britanniques ont progressivement commencé leur retrait de Bassorah et de ses environs. Remarquons que ce désengagement relatif et en trompe l’œil de l’Irak coïncide avec un renforcement de la présence militaire britannique en Afghanistan.

 

Premier ministre britannique (2 mai 1997-27 juillet 2007), Tony Blair favorisa conjointement l'invasion migratoire, le multiculturalisme poussé à son paroxysme et mentit cyniquement au sujet de l'Irak

Premier ministre britannique (2 mai 1997-27 juin 2007), Tony Blair favorisa conjointement l'invasion migratoire, le multiculturalisme, le communautarisme et les objectifs géopolitiques des atlanto-mondialistes

 

Selon un récent accord bilatéral négocié entre le Royaume-Uni et l’actuel exécutif irakien, environ 150 soldats, cinq navires et leur équipage seront autorisés à rester un an supplémentaire en Irak, après la promulgation définitive de cet accord par le Parlement irakien. Ces soldats britanniques poursuivront une triple mission qui consistera à patrouiller dans les eaux territoriales irakiennes dans le Golfe Persique, à sécuriser les plateformes pétrolières et à former la marine irakienne.

En raison d’interminables retards de procédure, le Parlement irakien n’a toujours pas ratifié cet accord, actuellement soumis à une troisième lecture parlementaire. En attendant sa promulgation définitive, les troupes britanniques encore stationnées en Irak se sont temporairement établies dans le Koweit voisin. Rappelons qu’à l’instar de l’Arabie Saoudite, le Koweit est une richissime monarchie pétrolière vassalisée par les impérialistes atlanto-mondialistes.

Au sujet de l’Irak et des mythiques armes de destructions massives, le cynique Tony Blair a récemment avoué avoir menti en toute connaissance de cause. Malgré un discrédit général, le même Blair a le culot de briguer la présidence de l’Europe. Indigné par une telle prétention arrogante et déplacée, un électeur du Yorkshire & Humberside s’en est récemment ému dans une missive adressée à l’eurodéputé Andrew Brons.

En outre, les incohérences diplomatiques et géopolitiques du gouvernement Travailliste sont flagrantes puisque d’un côté il soutient sans faille les stratèges atlanto-mondialistes et la politique agressive d’Israël et de l’autre il favorise sciemment l’invasion migratoire et islamique du Tiers Monde sur le sol britannique. Par conséquent, les islamistes et autres extrémistes du Proche et Moyen-Orient qui pullulent dans certains districts londoniens (Barking & Dagenham) à Luton (nord-ouest de Londres, comté de Bedfordshire) à Oldham (Grand-Manchester, Nord-Ouest) ou Bradford (West Yorkshire, Yorkshire & Humberside) manifestent publiquement leur agressivité et hostilité croissantes à l’égard de la politique étrangère britannique.

 

Manifestants islamistes exigeant l'application de la Sharia au Royaume-Uni

Manifestants islamistes exigeant l'application de la Sharia au Royaume-Uni

 

Les soldats britanniques de retour d’Afghanistan se font systématiquement insulter et agresser par des foules islamistes chauffées à blanc. Les Travaillistes se trouvent donc dans une position politique intenable et ingérable puisque dans le même temps ils pratiquent allègrement le clientélisme communautaire, notamment musulman (pakistanais, péninsule arabique et algérien). Par ailleurs, le Royaume-Uni compte de nombreux « réfugiés » et faux demandeurs d’asile afghans tandis qu’une myriade d’autres stationnent et vivent clandestinement à Calais avec l’espoir irréaliste de s’établir au Royaume-Uni.

L’aile la plus à gauche des Travaillistes critique ouvertement l’actuel gouvernement de Gordon Brown et épouse certaines revendications extrémistes des islamistes. Condamner l’agressive politique israélienne et le pilonnage meurtrier de la bande de Gaza en décembre 2008-janvier 2009 est une chose. Mais stigmatiser des entreprises britanniques pour leurs liens commerciaux supposés avec Israël et chauffer à blanc de jeunes voyous islamistes est autre chose. De plus, certains Travaillistes parmi les plus extrémistes et immigrationnistes versent carrément dans l’antijudaïsme, voire un certain antisémitisme avec des connotations raciales.

Un récent exemple concret illustre les dérives politiques totalitaires et la ’schizophrénie’ du gouvernement travailliste de Gordon Brown. Au Royaume-Uni existe une liste contenant les noms d’agitateurs extrémistes et islamistes interdits de fouler le sol britannique. Soutenue par Gordon Brown, la très controversée secrétaire d’État à l’Intérieur Jacqui Smith (démissionnaire le 2 juin 2009) avait décidé d’inclure le nom d’un néo-conservateur américain d’origine juive, Michael Savage. Ses positions jugées ‘homophobes’ par les gauchistes britanniques avaient facilité son bannissement au Royaume-Uni. L’affaire fit scandale Outre-Manche car elle fut étouffée dans un premier temps. Même si les positions géopolitiques de Michael Savage sont contestables, il était particulièrement scandaleux de le mettre sur un plan identique avec de dangereux terroristes islamistes et lui interdire l’entrée du sol britannique.

Michael Savage a protesté avec véhémence contre cet odieux ostracisme sur son site internet tandis que le Ministère de l’Intérieur britannique avait constamment justifié cette ignoble décision par une volonté d’équilibrer la liste des citoyens interdits d’accès au Royaume-Uni. Sans surprise, on précisera que la sectaire Jacqui Smith, par ailleurs pitoyablement compromise dans le scandale des notes de frais des parlementaires, fut l’une des adversaires les plus farouches, voire hystériques à l’égard du British National Party (BNP).

Publié dans Diplomatie européenne

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article