France : le Livret A pourrait tomber à 1,75 % dès mai 2009

Le taux du Livret A pourrait chuter à 1,75 % dès mai 2009.

En 2004, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin avait institué la formule du calcul automatique pour le Livret A. Le résultat obtenu à partir de la moyenne des taux interbancaires et de l’inflation hors tabac, est censé ne pas être inférieur à l’inflation majorée de 0,25 point. Mais en réalité, la Banque de France peut invoquer des “circonstances exceptionnelles” et déroger à la formule établie. Ainsi, le gouvernement peut modifier à sa guise ce taux afin de contenir une hausse semestrielle automatique, comme ce fut d’ailleurs le cas début 2008.

Afin de limiter les turbulences financières inhérentes aux périodes de crise économique, le gouvernement vient de décider que ce taux sera modifié dorénavant chaque trimestre au lieu de chaque semestre. De même, la variation de taux ne pourra pas excéder 1,5 %.

Avec l’actuelle crise mondiale, la formule automatique déplaisait autant aux épargnants qu’aux banquiers. De son côté, la Banque de France était prise entre deux feux, les impératifs économiques et les pressions politiques. Avec la baisse annoncée de l’inflation, le taux du Livret A pourrait se retrouver à 1,75 % le 1^er mai 2009. Par ailleurs, une baisse des taux favorise le logement social (choyé par l’UMPS immigrationniste) et le financement de l’économie.

Si ce taux de 1,75 % entrait en vigueur au printemps 2009, ce serait une mauvaise nouvelle pour les dizaines de million d’épargnants français poussés dans le même temps à consommer afin de relancer une économie moribonde. Cependant, les épargnants ne peuvent pas indéfiniment piocher dans leur épargne devenue de moins en moins dynamique et rentable. Dans le même temps, de très nombreux consommateurs français font face au surendettement.

De son côté, le gouvernement pourrait bonifier un peu ce taux, tandis que certains banquiers plaident pour l’instauration “d’un taux plancher”. Enfin, avec la mise en place du calcul trimestriel, de nombreux banquiers craignent une augmentation de l’intervention des politiques.

Avec Sarkozy et son gouvernement UMPS, la paupérisation des Français effectue de grands “progrès”…